[17/09/2007 08:29:26] AMSTERDAM (AFP) Le PDG du groupe bancaire néerlandais ABN Amro a estimé que les risques en cas de reprise par un consortium de trois banques européennes sont “acceptables” pour ABN Amro, selon le quotidien néerlandais Het Financieel Dagblad. “Il reste de nombreuses incertitudes, mais d’après les discussions avec le consortium, il apparaît qu’ils sont déterminé à en faire un succès. Cela implique que si on y travaille tous ensemble, on peut réduire les risques à un niveaux acceptable”, dit le PDG Rijkman Groenink. Le consortium est constitué de trois banques, la belgo-néerlandaise Fortis, l’espagnole Santander, et est mené par la britannique Royal Bank of Scotland. Le PDG d’ABN Amro se fonde sur une trentaine de discussions avec des représentants du consortium, dit-il au quotidien. La veille, M. Groenink avait estimé que le rachat de la banque néerlandaise par la banque britannique Barclays, auteur d’une offre amicale, ne se ferait “probablement pas”. Il avait en outre réaffirmé la neutralité d’ABN Amro par rapport aux deux offres d’achat, alors qu’initialement, le direction de la banque avait clairement affiché sa préférence pour Barclay’s, avec qui elle avait négocié les temres de l’offre. L’offre du consortium valorise ABN Amro à 71,1 milliards d’euros. L’offre de Barclays était évaluée par la banque britannique à 67,5 milliards d’euros lors de l’annonce le 23 juillet. Elle a depuis perdu plusieurs milliards d’euros en raison du recul du titre Barclays en bourse. Malgré la supériorité de l’offre du consortium, M. Groenink se refuse à soutenir celle-ci, indiquant que la stratégie d’ABN Amro a toujours été de rester une entité. En cas de succès de l’offre du consortium, les activités d’ABN Amro devraient être divisées entre ses trois membres. Enfin, le PDG indique ne pas s’attendre à une surenchère de Barclay’s, ni à une réduction de l’offre du consortium, trop risquée juridiquement, selon lui. Le ministère néerlandais des Finances pourrait donner lundi son assentiment à l’offre de rachat présenté par le consortium RBS/Fortis/Santander, a rapporté vendredi le Wall Street Journal Europe, citant des sources proches du dossier. |
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