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Ça y est ! L’Union Maghrébine des Employeurs (UME) vient de tenir sa
première réunion à Alger sous la présidence de M. Hédi Djilani, Président de
l’UTICA. Et une question est sur toutes les lèvres : quel devrait être le
créneau moteur de cette organisation naissante si elle souhaite réussir là
où pratiquement tout a échoué ?!
Intégration intermaghrébine ; une ambition… qui nous rappelle ce que disait
Chateaubriand de la chose : ‘’L’ambition dont on n’a pas le talent est un
crime.’’ C’est peut-être quelque peu excessif, mais comment ne pas devenir
amer après tant d’années d’essais de toutes sortes ?
Mais nous croyons sincèrement que l’heure n’est pas à l’amertume et que les
cinq pays du Maghreb ont déjà un vrai créneau, puissant et plein de
perspectives, capable de mettre notre projet commun sur les rails : LES
TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION !
Car il faut frapper un grand coup, une vigoureuse poussée de départ si nous
souhaitons que la machine devienne locomotive capable d’entraîner avec elle
tous les professionnels du secteur TIC dans les cinq pays maghrébins puis
tous les professionnels des autres secteurs (industrie, commerce, services…)
et qu’elle devienne assez puissante et assez convaincante pour rallier tous
les politiciens à la cause maghrébine.
N’oublions surtout pas que le patronat maghrébin a beaucoup essayé, avec
certains succès mais beaucoup d’inachevé. On a voulu nouer des liens forts
avec l’industrie, avec le tourisme… et cela est resté très mitigé. L’Union
maghrébine des employeurs serait ainsi bien inspirée de mettre au premier
plan de ses orientations stratégiques futures la promotion du lobbying du
secteur privé maghrébin dans ces technologies et le développement de leurs
opportunités d’investissement et d’échange.
Nous savons tous qu’il est temps de donner la parole et la primauté à la
communauté maghrébine des Technologies de l’information et de la
communication. C’est notre meilleure chance de donner une locomotive à
l’économique et, certainement, au politique.
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