[20/09/2007 19:30:20] PARIS, 20 sept 2007 (AFP) Le président français Nicolas Sarkozy a réaffirmé jeudi soir qu’il “croyait en l’indépendance de la Banque centrale européenne” (BCE), tout en appelant à nouveau implicitement celle-ci à baisser ses taux d’intérêt. Nicolas Sarkozy s’est “engagé” jeudi soir sur une croissance entre 2,5 et 3% en 2009 “pour arriver au plein emploi”. “Sur la croissance: en 2007, je n’y suis quand même pour rien, 2008, on va essayer de la doper et 2009, ce sera la mienne. Il faut que nous ayons une croissance entre 2.5 et 3% pour arriver au plein emploi”, a déclaré le Président de la République sur TF1 et France 2. “Je me suis engagé sur ces objectifs. Je veux aller chercher cette croissance, et la seule façon d’aller chercher cette croisance, c’est ce qu’est en train de faire le gouvernement de M. Fillon”, a-t-il ajouté. “Je crois à l’indépendance de la Banque centrale européenne”, a-t-il envore déclaré, avant de souligner aussitôt que la Réserve fédérale américaine (Fed) baisse ses taux quand la BCE, elle, ne le fait pas. “M. (Jean-Claude) Trichet (patron de la BCE, ndlr) ne peut pas dire qu’il est indépendant et qu’il n’accepte pas qu’on discute de sa politique monétaire”, a observé le président de la République. “La banque fédérale américaine, devant la situation générale de l’économie, baisse ses taux”, a-t-il expliqué: “La BCE ne les baisse pas. Quand la banque fédérale américaine baisse ses taux, tout repart. Quand nous, nous ne baissons pas les nôtres, on s’enfonce. Il y a quand même un petit problème”. Et M. Sarkozy de conclure en paraphrasant Jean-Paul Sartre: “Je dis à M. Trichet (…) regardez ce que font les autres. L’enfer, ce n’est pas forcément les autres”. |
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