C’est devenu un passage ordinaire, quotidien
pour les marchés TIC en
Tunisie, un lieu commun, faute d’études, de pilotage et parfois même sans
aucune raison évidente, que des projets TIC sont annulés et relancés. On
estime que les annulations des appels d’offres dans le secteur des TIC
auraient atteint environ 40% en 2006.
C’est ainsi que la Société national des chemins de fer tunisien (SNCFT)
vient de relancer son appel d’offres pour l’acquisition de serveurs (AO N°
721021), et ce après l’avoir annulé au mois de juin dernier pour absence de
plus d’un candidat ayant respecte les critères éliminatoires du
cahier des charges –du reste très rigoureux. Le budget disponible pour cet appel d’offres serait de 380.000 DT.
Ceci n’est qu’un
exemple et dont
on peut citer d’autres comme celui portant sur l’annulation de la solution GPS de
Transtu, ou l’appel d’offres pour la fourniture de solutions informatiques
pour 11 sociétés régionales de transport, lancé part le ministère du
Transport et annulé après une année d’études et d’offres financières.
On peut citer aussi la mise au vert de l’appel d’offres lancé par la STEG
pour le développement de 12 applications, ou celui de l’ONAS pour la
fourniture du GIC, ou encore celui du CPG pour une solution logicielle de
GRH, sans oublier celui de la SONEDE pour la fourniture d’une solution
logicielle de gestion de l’eau pour un budget de 6 millions
de DT.
Ces projets totaliseraient un budget de plusieurs millions de
dinars tunisiens en ingénierie, ce qui permettrait la création de plusieurs
dizaines de postes d’ingénieurs concepteurs et développeurs, avec en point
de mire l’exportation d’ici à 2009-2010, selon certains spécialistes, pour 5 à 15 millions de DT de
produits d’ingénierie.
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