Le gouvernement veut lancer la télévision sur mobile avant les JO de Pékin

 
 
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La ministre de l’Economie Christine Lagarde, le 19 septembre 2007 à Paris (Photo : Eric Piermont)

[21/09/2007 19:00:20] PARIS (AFP) Le gouvernement souhaite lancer la télévision sur mobile en France avant les Jeux Olympiques de Pékin, à l’été 2008, a annoncé le secrétaire d’État chargé des Entreprises et du Commerce extérieur, Hervé Novelli, dans un entretien au Figaro à paraître samedi.

“Je vise les Jeux olympiques de Pékin, en 2008, pour une pré-ouverture, et un déploiement de large envergure en 2010”, a indiqué M. Novelli, estimant que cette nouvelle technologie devrait générer la création de “10.000 emplois environ”.

Concrètement, les pouvoirs publics doivent signer lundi “le dernier arrêté technique permettant au CSA de lancer d’ici à la fin octobre l’appel à candidatures pour sélectionner les chaînes qui diffuseront sur le mobile”, a expliqué M. Novelli.

“A ce stade, la France n’est pas en retard, mais il ne faut plus perdre de temps”, a-t-il ajouté. Déjà lancée commercialement dans plusieurs pays, dont l’Italie, le Royaume-Uni ou le Japon, la télévision mobile personnelle (TMP) devait initialement démarrer en France en septembre, pour la coupe du monde de rugby.

L’arrêté qui sera signé lundi par la ministre de l’Economie Christine Lagarde, la ministre de la Culture Christine Albanel et le secrétaire d’Etat aux Entreprises Hervé Novelli retiendra la norme DVB-H, recommandée par Bruxelles, a précisé ce dernier.

“Nous retenons aussi le DVBSH, proposé notamment par Alcatel. Cette technologie sera très utile en termes d’aménagement du territoire, car elle permet de compléter la couverture, via le satellite”, a ajouté M. Novelli.

Interrogé sur le dividende numérique et la nécessité d’attribuer des fréquences aux opérateurs télécoms, M. Novelli a jugé que “ce sera au Premier ministre de trancher”. Le dividende numérique désigne les fréquences hertziennes qui seront libérées avec le passage de la télévision analogique à la télévision numérique.

“Nos voisins britanniques ont valorisé l’optimisation des fréquences entre les télécoms et les médias à environ 15 milliards d’euros. En France, le montant sera sensiblement du même ordre”, a estimé M. Novelli.

“En accordant des fréquences aux opérateurs télécoms, on contribuerait aussi à l’aménagement du territoire et, parce que cela permet de réduire le nombre d’antennes, à la protection de l’environnement”, a-t-il estimé.

 21/09/2007 19:00:20 – © 2007 AFP