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Le 18 septembre 2007, le journal «Assabah» publie à la une un avis
annonçant la présence, sur le marché, de produits contrefaits portant les
noms de marque respectivement de «Gouja jet» et «Jihed Gouja». L’avis
prévient vendeurs et acheteurs de vendre ou d’acheter ces
deux marques.
Juste deux jours après, le même journal publie, toujours à la une, un avis
qui dément l’avis précité. Le nouvel avis précise que les deux marques en
question ne sont pas contrefaites et qu’elles sont enregistrées à
l’Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle –INNORPI.
S’agit-il réellement de contrefaçon ou non ? La réponse nous est parvenue
du Maître Mounir Baccouch, avocat de M. Jihed Gouja.
Maître Baccouch nous a expliqué qu’en date du 16 septembre 2003, M. Hammouda
Gouja, propriétaire de la société Gouja, a donné à son fils Nejib Gouja, un
droit exclusif pour l’exploitation de la marque Gouja.
Quelques années après, et précisément en date du 5 septembre 2007 (presque
deux semaines avant la publication du premier avis), le père décida de
retirer ce droit exclusif d’exploitation de son fils Nejib et de lui laisser
un simple droit d’exploitation qu’il partagera à partir de cette date avec
ses frères et sœurs, dont Jihed Gouja.
L’ex-détenteur du droit exclusif d’exploitation semble furieux de voir sur
le marché des produits portant la marque Gouja et qui ne sont pas les siens,
ce qui l’emmène à publier un avis pour prévenir les grandes surfaces, les
grossistes et les détaillants des produits alimentaires ainsi que les
consommateurs pour ne vendre ni consommer les produits Gouja Jet et Jihed
Gouja, disant que ce sont des produits contrefaits.
Selon les propos du Maître Baccouch, M. Nejib Gouja a précisé qu’il ignorait
que son père a introduit une telle modification, ce qui l’a laissé imaginer,
paraît–il que les deux marques qui circulent sur le marché sont des marques
contrefaites !
Muni du document attestant son droit à l’exploitation de la marque Gouja
(celui avec lequel le père a mis fin au droit exclusif d’exploitation de la
marque par Nejib Gouja), ainsi que de l’attestation de l’INNORPI, qui
justifie que les marques «Gouja Jet» et «Jihed Gouja» sont toutes deux
des marques déposées, M. Jihed Gouja a pu défendre sa cause et démentir le
contenu du premier avis.
Des situations pareilles pourront nuire à l’image de marque de telles
grandes sociétés, alors que l’histoire ne dépasse pas un simple différend
familial.
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