[26/09/2007 16:53:59] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé en hausse mercredi, le CAC 40 gagnant 0,87% sur fond de chasse aux bonnes affaires, après deux séances de recul. L’indice parisien a avancé de 49,18 points à 5.690,77 points, dans un volume d’échanges de 5,82 milliards d’euros. Londres a gagné 0,56%, Francfort 0,45% et l’Eurostoxx 50 0,79%. La Bourse de New York évoluait en hausse à mi-séance, tirée par le titre General Motors après que l’entreprise eut trouvé un accord avec le syndicat UAW. L’indice Dow Jones prenait 0,62% et le Nasdaq 0,86%. De nouvelles statistiques inférieures aux attentes des analystes n’ont pas affecté le CAC. “La psychologie de marché évolue de jour en jour. Aujourd’hui, on retient le verre à moitié plein et l’impact de mauvaises statistiques en faveur d’une baisse des taux” de la Réserve fédérale américaine, a expliqué un vendeur d’actions d’une grande banque européenne. “Certains titres, considérés comme sous-performants ces derniers temps, remontent”, a-t-il ajouté. Côté statistiques, les stocks américains de pétrole brut et d’essence ont augmenté la semaine dernière, alors que les analystes attendaient un recul. A New York, le baril de pétrole brut gagnait 38 cents à 79,91 dollars vers 14H40 GMT. Les commandes de biens durables ont chuté de 4,9% en août aux Etats-Unis, après un bond de 6,1% en juillet, plombées par le recul des commandes des compagnies aériennes, soit la première baisse depuis mai et la plus forte depuis janvier. Au total, les commandes de biens d’équipement hors défense et hors aviation, un bon indicateur des intentions d’investissement des entreprises, ont reculé de 0,7% en août. En Allemagne, le baromètre GfK du moral des ménages est tombé à 6,8 points, en septembre contre 7,4 points en août, mois où il avait déjà reculé. Le moral des industriels français s’est maintenu à un niveau élevé en septembre, à 110 points comme en juillet, ce qui n’a pas empêché certains économistes de se montrer réservés sur ce chiffre qui masque une détérioration de la conjoncture. EDF (+1,77% à 74,24 euros) est monté pour la troisième séance consécutive, Lehman Brothers estimant qu’il est l’électricien européen doté du meilleur potentiel à long terme grâce à ses coûts de production faibles, tandis qu’UBS affirme qu’il profitera d’un marché européen plus concurrentiel. Suez (+2,43% à 40,88 euros) va fournir 90% de l’électricité de la ville de Dallas aux Etats-Unis à partir de 2008, dont 40% sera produite à partir d’énergies renouvelables (vertes). Suez Energy International SEI a par ailleurs finalisé l’acquisition de la société canadienne Ventus, spécialisée dans la production d’électricité d’origine éolienne et disposant d’une capacité de production de près de 2.000 mégawatts. Thomson (-0,67% à 10,35 euros) a pâti d’une évaluation de Moody’s selon laquelle le groupe pourrait ne pas réussir à faire remonter sa marge opérationnelle au-dessus de 6% en 2007. L’agence de notation a abaissé les notes de la dette à long terme de l’entreprise à “Baa3” contre “Baa2”, et relevé sa perspective de “négative” à “stable”. Rhodia (-3,77% à 25,26 euros) subit la “dégradation de l’environnement” entre la hausse de l’euro et du pétrole, et les “risques liés au ralentissement économique”, selon le Crédit Mutuel-CIC, qui a abaissé son objectif de cours de 36 à 25 euros. CapGemini (+5,93% à 42,70 euros) a pris la tête des hausses du Service de réglement différé après la confirmation des objectifs 2007 par son PDG lors d’une réunion avec des investisseurs. Cette intervention a apaisé les inquiétudes sur l’exposition du groupe de services informatiques au ralentissement économique aux Etats-Unis. Neopost (-4,94% à 104,10 euros) a chuté au lendemain de la publication de ses résultats. Les analystes de la Société Générale se sont montrés déçus par les objectifs du groupe malgré de bons chiffres, avec un bénéfice net semestriel en hausse de 3,9% à 79,8 millions d’euros. Bénéteau (+4,51% à 19,70 euros) a grimpé après avoir franchi le milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2006/2007, grâce à l’achat d’IRM (résidences mobiles de loisirs), avec une progression de 22,7% à 1,013 milliard d’euros (+11,4% à périmètre constant). |
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