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Encore un commentaire sur l’initiative de la Chambre syndicale nationale
des SSII (avec le Fonds d’accès aux marchés extérieurs) d’accompagner ces
entreprises dans l’exportation, promouvoir leurs produits à l’étranger, les
rencontres avec les donneurs d’ordre et la création de consortiums :
Aura-t-elle un effet réel sur le secteur des services et de l’ingénierie
informatique ?
Hier, nous avons évoqué ce que les SSII étaient ‘’en droit’’ d’attendre de
cette initiative. Aujourd’hui, le message est pour elles.
En observant les tendances mondiales et régionales, on se rend tout de suite
compte que, pour l’avenir, certaines choses seront certaines pour les SSII
tunisiennes :
– les dépenses informatiques vont continuer à croître car portées vers le
haut par la convergence de l’informatique et des télécommunications,
– le secteur public continuera à constituer un débouché significatif de
nouvelles applications grâce à l’usage des NTIC,
– les besoins des entreprises de compétences en informatique et
télécommunications vont augmenter et le rôle de ‘’l’animateur de
compétences’’ qu’ont toujours joué les SSII va se poursuivre,
– les autres entreprises (industrie, commerce…) continueront de se
concentrer sur leur cœur de métier de base et de sous-traiter tout ce qui
est applicatifs.
De grandes perspectives qui placent pourtant nos SSII à la croisée des
chemins car il ne leur sera sûrement pas facile d’en profiter.
Leur avenir repose en grande partie sur leur professionnalisme, leur
créativité et leur compétitivité. Elles auront à compter avec les réalités
de l’exportation et de la vocation claire des constructeurs de stature
internationale à chercher dans le service une nouvelle voie de
développement.
Leurs concurrents s’appellent IBM, Capgemini, Atos Origin, Accenture, Unilog
/ LogicaCMG, Orange Business Services, Altran, HP services, Sopra Group,
Steria…
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