[27/09/2007 16:58:27] NEW YORK (AFP) La Bourse de New York limitait ses gains jeudi à mi-séance, après la publication d’une chute des ventes de logements neufs aux Etats-Unis: le Dow Jones prenait 0,01%, et le Nasdaq 0,23%. Vers 16H10 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) avançait de 0,73 point à 13.878,88 points et l’indice composite du Nasdaq de 6,23 points à 2.705,26 points. L’indice élargi Standard and Poor’s 500, lui, montait de 0,12% (+1,90 point) à 1.527,32 points. Mercredi, Wall Street avait terminé en hausse grâce notamment à l’accord entre la direction de General Motors et le syndicat UAW, mettant fin à une grève qui aurait pu être coûteuse, et grâce à des spéculations sur l’actionnariat de la banque Bear Stearns: le Dow Jones avait pris 0,72%, le Nasdaq 0,58% et le SP 500 avait gagné 0,54%. “Nous avons eu plusieurs chiffres économiques, mais celui qui a porté un coup à l’activité du marché est les ventes immobilières”, a expliqué Peter Cardillo, analyste d’Avalon Partners. En août, au plus fort de la crise du crédit hypothécaire, les ventes de logements neufs aux Etats-Unis se sont effondrées de 8,3% par rapport à juillet, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 7 ans. “Les investisseurs sont plutôt prudents à l’approche de la fin du trimestre”, a également souligné M. Cardillo. Parmi les autres publications macroéconomiques de la journée, la croissance américaine du deuxième trimestre a été révisée en baisse à 3,8%, au lieu de 4,0% annoncé initialement, en raison d’importations plus élevées. Conforme aux attentes des analystes, elle est la plus vigoureuse enregistrée depuis le premier trimestre 2006. Mais ce chiffre n’a pas eu d’impact, car “cela porte sur le passé”, a noté M. Cardillo. Quant au nombre des demandes hebdomadaires d’allocations chômage, il a baissé de 15.000 aux Etats-Unis, à 298.000, au cours de la semaine close le 22 septembre, plus que prévu. Par ailleurs, la Réserve fédérale américaine (Fed) a injecté jeudi, en quatre opérations, 38 milliards de dollars de liquidités dans le circuit bancaire. Selon Marc Pado, la tendance haussière du marché “est due au système de +window-dressing+ qui intervient toujours en fin de l’année fiscale, et fin de trimestre”. “Comme c’est demain (vendredi), nous verrons des achats aujourd’hui et demain et la semaine prochaine on assistera à des prises de bénéfices. Les investisseurs ajustent leurs portefeuilles”, a-t-il expliqué. Le système de “window-dressing” consiste à racheter en fin d’année fiscale ou du trimestre les actions qui se portent bien afin d’avoir un portefeuille à l’équilibre, selon M. Pado. Parmi les valeurs en vue, le leader mondial de la distribution Wal-Mart prenait 1,50% à 43,95 USD, après qu’il eut annoncé étendre son programme de vente de médicaments à bas prix dans ses enseignes, fort du succès de cette initiative depuis un an. Malgré l’échec de son rachat pour 25 milliards de dollars par plusieurs grands noms de la finance américaine, le groupe SLM (prêts aux étudiants), dit Sallie Mae, prenait 7,98% à 48,60 USD. En revanche, le groupe Boeing (-0,19% à 104,25 USD) ne bénéficiait pas de la commande de 24 Boeing 787 par la compagnie aérienne britannique British Airways (BA). Toujours dans le secteur aérien, American Airlines gagnait 1,15% à 22,02 USD. L’un de ses principaux actionnaires, FL Group –un fonds d’investissement islandais– a exhorté la direction à plancher sur “des alternatives stratégiques” pour doper le cours de l’action, qui a perdu 50% de sa valeur depuis janvier. Enfin, la chaîne de cafés Starbucks (-2,60% à 26,97 USD) va étendre sa présence en Chine via un partenariat avec le groupe de snacks et de boissons PepsiCo (+0,47% à 72,57 USD). Le marché obligataire montait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans baissait à 4,604%, contre 4,620% mercredi soir, de même que celui à 30 ans à 4,864% contre 4,893%. |
||
|
