Cuba prépare une nouvelle phase d’ouverture aux investissements étrangers

 
 
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Une rue à La Havane (Photo : Eitan Abramovich)

[30/09/2007 12:16:24] LA HAVANE (AFP) Cuba, prépare actuellement une nouvelle phase d’ouverture à des investissements étrangers, mais “sans commettre les erreurs du passé”, a confirmé samedi à la presse la ministre de l’Investissement étranger, Marta Lomas.

Le 26 juillet, le président cubain intérimaire, Raul Castro – aux commandes du pays depuis l’accident de santé de son frère Fidel en juillet 2006 – avait déjà annoncé que des “changements structurels” dans l’économie cubaine étaient “à l’étude”, dont des investissements étrangers.

Il avait à cette occasion indiqué que le pays envisageait un nouveau recours à des investissements étrangers tout en prévenant qu’il s’agissait de ne pas “répéter les erreurs du passé”.

Ces erreurs, selon Mme Lomas, ont été de réaliser de “petits investissements”, de n’avoir pas mieux sélectionner les associations, les propositions qui génèrent du capital-travail comme en demande le pays – et non de la technologie et du marché.

“Aujourd’hui, nous nous trouvons dans des conditions qui nous permettent d’augmenter l’investissement”, a déclaré la ministre, se félicitant des bons résultats des entreprises du pays en 2006 et soulignant que “ce premier semestre (2007), avait été très bon”.

“Nous étudions ce que nous pouvons faire avec de l’investissement”, a-t-elle indiqué, “la ligne étant que soit réalisé ce qui fait défaut au pays, comme complément au développement”.

Le ministère de l’Investissement étranger étudie avec le reste des organismes d’Etat les besoins avant de présenter des propositions aux entrepreneurs, début de 2008.

Pour l’heure, des associations sont recherchées dans le secteur du tourisme pour des investissements extra-hôteliers, a ajouté la ministre.

“Nous voulons développer aussi une partie de l’infrastructure hôtelière avec de l’investissement étranger: (pour) des parcours de golf, des parcs thématiques”, a-t-elle précisé.

Raul Castro avait bien souligné que Cuba choisirait “des entrepreneurs sérieux” à l’étranger et “sur des bases juridiques bien définies qui préservent le rôle de l’Etat et la prédominance de la propriété socialiste”.

“On ne doit pas s’attendre à des changements spectaculaires”, avait toutefois prévenu le cadet de Fidel.

 30/09/2007 12:16:24 – © 2007 AFP