[01/10/2007 17:46:37] NEW YORK (AFP) La Bourse de New York accélérait sa progression lundi à mi-séance, le Dow Jones atteignant de nouveaux records, au-dessus de 14.000 points (14.056,09 pts): le DJIA progressait de 1,12%, tandis que le Nasdaq prenait 1,19%. Vers 16H20 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) avançait de 156,31 points à 14.051,94 points. Il était monté peu avant à 14.056,09 points, un nouveau record en séance. Son précédent record absolu remontait au 17 juillet à 14.021,95 points. L’indice vedette de Wall Street avait ensuite pâti en août des difficultés du marché du crédit, plongeant même sous les 13.000 points à la mi-août. L’indice composite du Nasdaq prenait 32,21 points à 2.733,71 points. L’indice élargi Standard and Poor’s 500, avançait, lui, de 1,12% (+17,07 points) à 1.543,82 points, à quelques points de son plus haut de clôture (1.553,08 pts). La place new-yorkaise avait clôturé vendredi sur une baisse modérée, des prises de bénéfices mettant fin à cinq séances consécutives de hausse: l’indice Dow Jones avait perdu 0,12%, le Nasdaq 0,30% et le SP 500 0,30%. Le troisième trimestre, marqué par la tempête financière de l’été et la montée des craintes liées à l’immobilier, s’est finalement soldé par une progression de 3,6% du Dow Jones, de 1,6% du S&P 500 et de 3,8% du Nasdaq. Lundi, Wall Street a accéléré ses gains, peu après la publication de l’indice ISM sur l’activité du secteur industriel aux Etats-Unis, seul indicateur macroéconomique prévu. Cet indice a légèrement baissé à 52% en septembre contre 52,9% en août, alors que les analystes s’attendaient à un indice à 52,5%. Un niveau supérieur à 50% de l’indice ISM reflète une accélération de l’activité industrielle. “Même s’il est ressorti en dessous des attentes, il indique que la Fed (Réserve fédérale américaine) va peut-être encore baisser ses taux d’intérêt à court terme pour limiter les effets de la bulle immobilière sur l’économie”, a commenté Marc Pado, analyste chez Cantor Fitzgerald. Le 18 septembre, la banque centrale américaine avait baissé directement d’un demi-point de pourcentage son principal taux directeur, ce qui avait relancé Wall Street en avant. Désormais, toute nouvelle donnée macroéconomique relance les spéculations sur un nouvel assouplissement monétaire d’ici la fin de l’année. Par ailleurs, le marché semblait profiter de l’entrée dans le quatrième trimestre, selon des analystes. “Certains gérants de portefeuilles, qui ont ajusté leurs positions en fin de semaine dernière, vont essayer de vendre ce matin, mais nous attendons l’injection de nouveaux capitaux qui vont absorber ces ventes”, a commenté Mace Blicksilver, analyste chez Marblehead Asset Management. “Beaucoup d’investisseurs sont là et je crois qu’ils se lancent dans des achats”, a-t-il souligné. Le groupe bancaire américain Citigroup a annoncé que son résultat net pour le troisième trimestre devrait être en retrait de l’ordre de 60% par rapport à un an plus tôt, en raison de l’impact sur ses comptes de la crise du crédit hypothécaire de l’été. Son action prenait cependant 2,46% à 47,82 USD. “Ces pertes ne sont pas surprenantes, le marché s’y attendait”, a expliqué M. Blicksilver. Le secteur financier évoluait dans l’ensemble dans le vert: Lehman Brothers prenait par exemple 2,87% à 63,50 dollars, Merrill Lynch 3,84% à 74,02 USD, JP Morgan 1,88% à 46,68 USD. Le marché obligataire montait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans baissait à 4,561% à 4,579% vendredi soir et celui à 30 ans à 4,808% contre 4,833%. |
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