[02/10/2007 10:14:06] BRUXELLES (AFP) Le chômage est resté stable à 6,9% en août dans la zone euro, se maintenant pour le troisième mois consécutif à son plus bas niveau historique, selon les données publiées mardi par l’Office statistique européen Eurostat. Ce chiffre correspond aux attentes des analystes consultés par l’agence d’informations financières Thomson Financial News, qui tablaient sur un maintien du chômage à 6,9%. C’est son plus bas niveau dans la zone euro depuis la création de statistiques pour cette zone en 1993. Il avait atteint un pic à 8,9% en septembre 2004. Ce taux est également en nette amélioration par rapport à août 2006, où le chômage dans la zone euro avait atteint 7,8%. “Le marché du travail dans la zone euro demeure globalement en bonne santé, mais des signes d’un ralentissement de l’amélioration sont de plus en plus visibles”, a relativisé Howard Archer, économiste à l’institut Global Insight. Dans les 27 pays de l’Union européenne (UE), le taux de chômage corrigé des variations saisonnières a baissé à 6,7% en août, contre 6,8% en juillet. Les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en août au Danemark et aux Pays-Bas (3,3% chacun). Les plus élevés ont été réalisés en Slovaquie (11,1%) et en Pologne (9,1%). Par comparaison, le taux de chômage a été de 4,6% aux Etats-Unis et de 3,8% au Japon en août 2007, souligne Eurostat. Pour la France, Eurostat évalue à 8,6% le taux de chômage en août, en baisse de 0,1 point par rapport à juillet. Ces estimations sont basées sur les résultats de l’enquête sur les forces de travail de l’Insee, l’Institut français de la statistique, qui sont provisoires, rappelle Eurostat. Le gouvernement français, lui, s’est contenté d’annoncer jeudi que le nombre de demandeurs d’emploi inscrits fin août à l’ANPE avait augmenté de 0,6% à 1,970 million, mais n’a pas communiqué d’estimation mensuelle du taux de chômage dans la population active au sens du BIT, pour la première fois après des mois de polémique depuis Noël. L’Insee avait décidé, pour des raisons techniques, de reporter de mars à l’automne la publication de son Enquête Emploi. Mais Eurostat avait décidé d’utiliser les données de l’Insee, malgré les réserves de l’institut, “dans un souci d’harmonisation européenne”. En France, le taux sera désormais publié tous les trois mois selon un mode de calcul et de pondération revu. |
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