Les plus optimistes d’entre nous disent que, désormais, les relations de
nos entreprises avec l’informatique sont entrées dans les mœurs et seraient
devenues honorables, honnêtes, correctes… à défaut d’être irréprochables !
Mais on se rend compte qu’il n’en est rien quand on observe les commentaires
des commissaires aux comptes sur les états financiers des entreprises ces
derniers temps.
Des réserves qui portent aussi bien sur les procédures, l’organisation, que
sur les systèmes d’information, etc. Étonnant, n’est-ce pas ?! Comme si cela ne voulait rien dire que
l’informatique soit devenue, depuis bien longtemps, le cœur du système
bancaire dans tous les pays du monde.
Comment pensez-vous que va réagir l’un de nos partenaires en entendant
parler de ces faiblesses constatées dans l’exploitation du système
informatique, car le plus grave est que ce n’est pas du tout la première
fois que l’on entend pareille remarque de la part des commissaires aux
comptes. Nous ne voulons pas du tout jouer les alarmistes de bas étage et
nous sommes certains que les systèmes d’information de nos banques sont
solides et totalement opérationnels, mais les règles d’aujourd’hui ont
beaucoup changé et ce genre de détail, aussi limité que puisse être sa
dimension, est capable de peser négativement dans les décisions de nos
partenaires et investisseurs.
En un mot, si le système d’information d’une banque ne parvient pas à être
sans faille de manière parfaitement routinière, une telle banque ne doit pas
fermer l’œil tant que le ‘’problème’’ n’est pas traité !
|