[07/10/2007 12:58:26] LONDRES, 7 oct 2007 (AFP) Citigroup, la principale banque américaine, serait prête à voler au secours de sa consoeur britannique en difficulté Northern Rock en lui prêtant de cinq à dix milliards de livres (7,5 à 15 milliards d’euros), a indiqué dimanche la presse britannique. L’accord, qui devrait être entériné d’ici une semaine, permettrait à l’institut britannique d’emprunter au taux interbancaire à trois mois (Libor), nettement plus favorable que la facilité de crédit que lui a accordée la Banque d’Angleterre (banque centrale), précise le Sunday Times. Cette offre renforcerait les chances de la Northern Rock de garder son indépendance, estime le journal, qui ne cite pas ses sources. Citigroup, qui agit déjà en tant que conseiller de Northern Rock, accorderait ce prêt à l’actuelle direction de la banque britannique, permettant ainsi le maintien du pdg, Adam Applegarth, pourtant sous le feu des critiques, indique le Sunday Telegraph. Le prêt, actuellement en discussion avec le gouvernement, “est une option” envisagée, précise au journal une source proche du dossier. Le Mail on Sunday croit savoir quant à lui que Citigroup n’injecterait pas lui-même de l’argent frais mais chercherait en fait à réunir un tour de table formé de banques américaines et de compagnies d’assurance afin de rassembler “jusqu’à vingt milliards de livres” (28 milliards d’euros). Ce financement pourrait cependant être utilisé par un potentiel repreneur de la banque, précise le Mail on Sunday, citant le fonds américain JC Flowers, dirigé par Chris Flowers, un ancien de la banque d’affaires américaine Goldman Sachs. JC Flowers dispose déjà de 15 milliards de livres (22 milliards d’euros) pour financer ce rachat, selon la presse, qui cite également le fonds américain Cerberus parmi les candidats intéressés. Northern Rock, banque spécialisée dans les prêts immobiliers, a été frappée de plein fouet par le resserrement des conditions monétaires provoqué par la crise du crédit hypothécaire aux Etats-Unis. Elle a dû le mois dernier faire appel en urgence à la Banque d’Angleterre, suscitant la panique chez ses clients. Le calme n’est revenu qu’après une garantie donnée par le gouvernement sur la totalité de l’épargne de Northern Rock. |
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