Mille et une heures de pub En ce mois de piété, on peut dire à son écran
de télévision pitié, pitié vous nous saturez et durant les quelques heures
entre la rupture du jeune et l’heure tardive où on retourne dormir –après
avoir sommeillé toute la journée– on subit un matraquage qui ne finit pas et
tout y passe : les yaourts, les jus, la chamia, la margarine, les chocolats,
le lait et je ne sais quoi d’autre et d’après ce qui a été mesuré, cela fait
environ 1000 heures de pub par mois, alors à quand la Sherazade qui débitera
les mille et une heures de pub en 30 jours jusqu’au moment du retour à la
normale de l’activité télévisuelle et économique …. Et le pire c’est que
juste après la rupture du jeûne, on nous fait vivre le triste spectacle de
ce pauvre Sboui ravalé au rang de simple troufion de la grimace après avoir
été un brillant maréchal, et ce feuilleton au ventre aussi mou que ce tas de
graisse qui traverse l’écran dans tous les sens est sauvé un tant soi peu
par les prestations on ne peut plus correctes de MOUNA NOURREDINE et de
KAMEL TOUATI, dont on se sait plus s’il est psy dans le film ou dans la vie.
Pour le reste de la soirée, pub et repub sur toutes les chaînes de notre PAT
qui boîte et j’ai beau zapper, tout me semble indigeste et me revoilà à
regarder les feuilletons égyptiens qui passent leurs temps à poser les
problèmes de la société égyptienne qui se résument en une phrase : «quand la
femme finira-t-elle par être autre chose qu’objet». Et pour mes lecteurs, je
ne saurais que conseiller un beau feuilleton qui pose uniquement sur les
épaules de la sublime Yosra qui passe à 18h sur Dubaï , mais ce qui est
triste dans ce beau feuilleton, c’est qu’il y a 5 mn de film et 5mn de pub …
Alors que faire de mes soirées ramadanesques, surtout qu’on a envoyé les
contes de Laroui après minuit. Faut-il veiller aussi tard et consommer de
l’électricité alors que mon patron veut me voir à l heure au bureau ? Est-ce
que l’argument que la télé cultive des navets peut justifier mon retard ?
Au secours chers lecteurs, sauvez-moi de son courroux !