Parisot contre la hausse de la fiscalité sur les stock-options

 
 
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Laurence Parisot lors des universités d’été du Medef sur le campus d’HEC à Jouy-en-Josas le 31 août 2007 (Photo : Eric Piermont)

[08/10/2007 07:30:50] PARIS (AFP) La président du Medef Laurence Parisot se prononce contre la hausse de la fiscalité sur les stock-options, “déjà très taxées en France”, dans un entretien aux Echos publié lundi.

“Les stock-options sont déjà très taxées en France! Elles souffrent même de l’une des fiscalités les plus lourdes parmi les pays occidentaux”, déclare Mme Parisot.

“Les détenteurs de stock-options acquittent la CSG et le CRDS et, le plus fréquemment, leurs plus-values sont imposées à 41%. Augmenter ce taux reviendrait à freiner le mouvement, que j’appelle de tous mes voeux, d’élargissement de la participation des salariés aux résultats de leur entreprise”, affirme-t-elle.

“Sans compter que cette hausse de la fiscalité affecterait significativement l’attractivité de notre pays”, ajoute-t-elle.

“Je ne suis donc pas sûre que ce projet serve les intérêts de notre économie!”, conclut-elle.

Le président Nicolas Sarkozy avait affirmé mercredi devant les parlementaires de la majorité que les stock-options pouvaient “contribuer” à financer la protection sociale.

L’idée d’une taxation des stock-options pour financer la sécu avait été défendue à la mi-septembre par le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin.

Le 24 septembre, le Premier ministre François Fillon qualifiait sa proposition de “pertinente”. Le 30, le ministre du Budget Eric Woerth se disait à son tour “favorable” à une réflexion sur la taxation des stock-options.

 08/10/2007 07:30:50 – © 2007 AFP