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[11/10/2007 15:48:37] PARIS (AFP) Affaire EADS: Arnaud Lagardère sera auditionné le 25 octobre par la commission des Finances de l’Assemblée nationale
Arnaud Lagardère, président du groupe Lagardère, actionnaire de référence d’EADS, sera auditionné le 25 octobre par la commission des Finances de l’Assemblée nationale, a annoncé jeudi à l’AFP Didier Migaud, président PS de cette commission. Cette audition intervient après les révélations sur de possibles délits d’initiés au sein du groupe aéronautique. Lors de cette audition, ouverte à la presse, M. Lagardère sera entendu sur “la gouvernance d’EADS, l’évolution de son actionnariat, ses relations avec l’Etat français et le partenariat franco-allemand”, a précisé M. Migaud. Auparavant, le 16 octobre, la commission aura également auditionné les dirigeants de la banque Ixis, qui avait été chargée de replacer les titres vendus par Lagardère. Le président et le directeur général d’Ixis seront entendus sur leur participation à l’évolution de l’actionnariat d’EADS et sur les modalités de cette participation. M. Migaud a confirmé qu’il avait toujours l’intention d’auditionner le ministre de l’Economie de l’époque, Thierry Breton, sans encore fixer de date. Selon Le Figaro, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a remis en septembre un rapport “accablant pour les groupes Lagardère et Daimler, actionnaires d’EADS, ainsi que pour les principaux dirigeants du groupe européen et de sa filiale Airbus”. Soupçonnés d’avoir dissimulé les difficultés d’Airbus, ces groupes et personnalités font l’objet d’enquêtes de l’AMF et de la justice sur de possibles délits d’initiés. Arnaud Lagardère ne s’est pas exprimé sur cette affaire depuis cette date mais il a toujours nié ces derniers mois avoir eu connaissance des difficultés d’Airbus avant leur annonce officielle. Les responsables de la CDC ont réaffirmé mardi devant la commission des Finances que le gouvernement n’avait pas autorisé, ni même été “informé” de l’achat de titres EADS au printemps 2006, sans lever toutes les ambiguïtés sur le rôle de l’Etat dans cette opération controversée. Lors de son audition, Philippe Pontet, président de la Sogeade –la holding qui porte les actions de l’Etat et du groupe Lagardère dans le groupe EADS– a indiqué que l’Etat savait dès le 3 avril 2006 que des investisseurs institutionnels s’apprêtaient à reprendre tout ou partie des 7,5% d’EADS que M. Lagardère avait décidé de vendre. |
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