Arrivé
chez Tunisiana depuis un mois, Yves GAUTHIER a eu le temps de connaître ses
équipes et à faire le point sur la situation de l’entreprise et le marché de
la téléphonie mobile tunisien ; il est vrai dans un climat de concurrence
exacerbée avec un face-à-face permanent et pas forcement amical entre les
deux opérateurs.
Avec un taux de pénétration devant atteindre les 75% d’ici la fin de l’année
(pour les deux opérateurs) de nouveaux challenges seront nécessaires,
souligne Yves Gauthier, pour maintenir un bon niveau de croissance.
Le nouveau DG ne fait pas des récents mouvements du concurrent une obsession
: «il ne faut pas se focaliser sur l’autre, ce que fait le concurrent est
juste une donnée», mais reconnaît quand même que l’arrivée du partenaire
stratégique chez Tunisie Télécom devrait renforcer son management et rendre
la concurrence encore plus difficile, elle l’est d’autant plus que le
concurrent a tendance à utiliser son monopole sur le fixe, situation que Y.
Gauthier estime anormale. «On doit jouer tous le même jeux», a-t-il
souligné. Mais il estime que Tunisiana a su créer les bons process, en ayant
l’avantage de faire l’économie d’un passé administratif, et a su mettre en
place des valeurs qu’il s’agit maintenant de consolider.
Les maîtres mots du nouveau Directeur Général, c’est QUALITE et INNOVATION,
tout en s’investissant sur la consolidation de l’image de Tunisiana sur le
marché.
Sur le développement futur des offres et des marchés, Yves Gauthier estime
que le taux de pénétration de la téléphonie mobile devrait atteindre les
100% comme c’est le cas sur d’autres marchés, que les opérateurs devront
désormais composer avec le CHURN des clients (le fait de disposer
d’abonnements chez les 2 opérateurs et de basculer de l’un à l’autre selon
les offres du moment), dans le même temps Tunisiana disposera d’une
stratégie de développement vers le haut débit et les technologies wireless
(le sans fil) ; notamment vers le EDGE, la 3G selon le coût de la licence et
le Wimax.
Arrivé
Sur le développement futur des offres et des marchés, Yves Gauthier estime
