La hausse continue des prix des céréales sur le marché international se
répercutant bien évidemment sur les coûts à l’importation a, entre autres
raisons, dicté de nouvelles incitations décidées par le chef de l’Etat pour
la promotion du secteur des grandes cultures. Ces incitations, qui visent à
amener les agriculteurs à améliorer le rendement du secteur des céréales
devraient, pour n’en citer que quelques unes, porter sur la révision des
critères d’octroi des prêts saisonniers pour les grandes cultures, et faire
bénéficier les gouvernorats du Centre des crédits supervisés ordinaires
financés par le budget de l’Etat.
Elles permettraient aussi le recouvrement par les agriculteurs d’un point et
demi sur le taux d’intérêt du prêt saisonnier des grandes cultures en cas de
remboursement des dettes dans les délais fixés. Aussi, les agriculteurs
pourront-ils disposer des crédits nécessaires leur permettant de faire face
aux dépenses de production, d’opter pour les semences sélectionnées,
d’étendre les superficies consacrées à la culture de l’orge, de fournir des
quantités suffisantes de fourrages pour le bétail, et de renouveler leurs
équipements.
Par conséquent, il est attendu l’augmentation du nombre des agriculteurs
bénéficiaires des crédits supervisés ordinaires financés par le budget de
l’Etat, et l’incitation des professionnels à procéder à une première
irrigation dont l’impact est bénéfique sur le rendement du secteur, sachant
que celui-ci représente 15% du PIB.
Il y a lieu de remarquer que les superficies consacrées à la production des
céréales se montent à un million six cent mille hectares (dont huit cent
mille au Nord du pays) qui suffisent à satisfaire les besoins de
consommation nationale.
Signalons aussi que la BCT a fait savoir via une circulaire l’augmentation
de 15% des montants de financement accordés au secteur des grandes cultures.
|