[19/10/2007 16:28:37] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a clôturé en baisse vendredi, le CAC 40 perdant 0,46%, finissant une semaine difficile par des pertes dues à l’expiration des options d’octobre, alors que l’euro et le pétrole battaient des records. L’indice parisien a cédé 26,76 points à 5.740,48 points, dans un volume de transactions de 6,00 milliards d’euros. Londres a reculé de 1,23%, Francfort de 0,47% et l’Eurostoxx 50 de 0,25%. Le CAC 40, qui était en hausse en début d’après-midi, est passé dans le rouge à l’approche de l’expiration des options d’octobre vendredi soir. Ces options expirant dans un contexte morose, les chances d’achat ont disparu. Cette semaine douloureuse pour le CAC, qui a perdu 1,77% en cinq jours, s’est achevée vendredi avec de nouvelles complications, l’euro et le pétrole grimpant à des niveaux jamais vus. “La bonne nouvelle, c’est que la flambée de l’euro compense en partie celle du pétrole: exprimée en euro, cette hausse du Brent depuis mi-août n’est plus que de 19%” contre 26% en dollars, a analysé Natixis dans une note à ses clients. “La mauvaise nouvelle, c’est que les entreprises européennes voient tout de même augmenter fortement le prix de leurs inputs (consommations intermédiaires, ndlr) dérivés du pétrole, alors que la hausse de l’euro réduit leur compétitivité”, a poursuivi la banque. L’euro cotait 1,4250 dollar à la fermeture de la Bourse de Paris, après avoir grimpé jusqu’à 1,4319 dollar, son record historique. “Alors que l’effondrement du marché immobilier américain se confirme, il semble que le marché en vienne à partager notre point de vue sur le fait que la Fed devrait baisser à nouveau les taux lors de sa réunion de fin octobre”, a commenté BNP Paribas. Quant au pétrole, il a dépassé pour la première fois de son histoire le seuil de 90 dollars le baril, montant vendredi matin jusqu’à 90,07 dollars, un record historique. A la fermeture de la Bourse de Paris, il cotait 88,90 dollars. Vallourec (+1,13% à 209,66 euros) et CGC Veritas (+0,57% à 230,80 euros), qui fournissent respectivement des tubes et des services d’exploration à l’industrie pétrolière, ont profité de l’espoir que les records du pétrole rentabilisent de nouveaux gisements. Vallourec, dont plus de 95% du capital appartient au public, a également été aidé par le retour de la rumeur récurrente sur son rachat. Air France-KLM (-2,37% à 25,99 euros) a fait à l’inverse des valeurs pénalisées par les prix du pétrole. Schlumberger (-8,91% à 70,75 euros), groupe franco-américain de services pétroliers, a été sanctionné, malgré de bons résultats trimestriels, par la faiblesse de ses activités en Amérique du Nord. BNP Paribas (-1,25% à 75,67 euros), Crédit Agricole (-1,00% à 26,63 euros) et Société Générale (-0,99% à 116,68 euros) ont encore fait les frais la méfiance face aux valeurs bancaires, après les mauvais résultats publiés par la cinquième banque américaine, Wachovia. Peugeot (-2,40% à 56,63 euros) et Renault (-2,42% à 106,05 euros) ont subi les craintes d’une dégradation de l’environnement économique. Publicis (-2,27% à 28,84 euros) a souffert du pessimisme du président du groupe publicitaire britannique WPP, qui dans un entretien au Wall Street Journal s’est inquiété pour les perspectives du secteur au-delà de 2008, année de l’élection présidentielle américaine, des jeux Olympiques de Pékin et du championnat d’Europe des nations de football. NYSE Euronext (+4,26% à 59,77 euros) a été stimulé par sa prochaine entrée dans l’indice boursier vedette de la société de services financiers Standard and Poor’s, le SP 500, à la place du groupe hôtelier Hilton. Cet indice est le plus échangé sur les marchés à terme et le plus utilisé par les gérants de portefeuilles. |
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