[19/10/2007 14:36:10] PARIS (AFP) La Bourse de Paris est repassée dans le rouge vendredi après-midi, le CAC 40 perdant 0,23%, alors que les cours de l’euro face au dollar et du pétrole pénalisaient l’économie européenne. A 15H55 (13H55 GMT), l’indice parisien cédait 13,39 points à 5.753,85 points, dans des échanges de 3,46 milliards d’euros. Après avoir ouvert en baisse, il évoluait en territoire positif à la mi-journée. Londres reculait de 0,57%, Francfort de 0,47% et l’Eurostoxx 50 de 0,25%. “La bonne nouvelle, c’est que la flambée de l’euro compense en partie celle du pétrole : exprimée en euro, cette hausse du Brent depuis mi-août n’est plus que de 19%” contre 26% en dollars, a analysé Natixis dans une note à ses clients. “La mauvaise nouvelle, c’est que les entreprises européennes voient tout de même augmenter fortement le prix de leurs inputs (consommations intermédiaires, ndlr) dérivés du pétrole, alors que la hausse de l’euro réduit leur compétitivité”, a poursuivi la banque. L’euro cotait 1,4285 dollar vers 15H45 (13H45 GMT). Il avait précédemment grimpé jusqu’à 1,4319 dollar, un niveau jamais atteint depuis sa création en 1999. Cette baisse du dollar est alimentée par l’anticipation d’une éventuelle baisse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) le 31 octobre. “Les contrats Fed funds donnent désormais une probabilité de 70% à une baisse de ceux-ci le 31 octobre, contre 40 % une semaine auparavant”, selon Natixis. Le baril de pétrole a atteint vendredi un nouveau record en se hissant à 90,07 dollars à New York. Vers 13H45 GMT, il valait 89,12 dollars. VALLOUREC (+3,15% à 213,85 euros) et CGG VERITAS (+2,83% à 236 euros) profitent tous deux de la flambée du pétrole, qui semble s’installer alors que les deux groupes fournissent respectivement des tubes et des services d’exploration à l’industrie pétrolière, et devraient bénéficier du cours actuel qui permet de rentabiliser de nouveaux gisements. Vallourec est également dopé par le retour de la rumeur récurrente sur son rachat. NYSE EURONEXT (+4,47% à 59,89 euros) remplacera le 24 octobre la chaîne d’hôtels Hilton dans l’indice boursier vedette de la société de services financiers Standard and Poor’s, le SP 500. Cet indice est le plus échangé sur les marchés à terme et le plus utilisé par les gérants de portefeuilles. NYSE Euronext entre également dans l’indice SP 100, également très suivi. PUBLICIS (-2,47% à 28,78 euros) trébuchait à cause de l’inquiétude du président du groupe publicitaire britannique WPP, qui s’est montré pessimiste dans, un entretien au Wall Street Journal, sur les perspectives du secteur au-delà de 2008, année de l’élection présidentielle américaine, des jeux Olympiques de Pékin et du championnat d’Europe des nations de football. |
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