[22/10/2007 12:26:49] PARIS (AFP) La prochaine entrée en vigueur de la directive européenne “MIF” va obliger les banques à soumettre leurs clients désirant investir dans des produits financiers à une évaluation approfondie afin de vérifier qu’ils ont bien conscience des risques encourus, a indiqué lundi la Fédération bancaire française (FBF). Baptisée “MIF”, pour directive sur les “Marchés d’instruments financiers”, cette loi européenne adoptée en 2004 entrera en vigueur le 1er novembre dans les 27 pays de l’Union. Alors que la crise des “subprimes” a ébranlé la confiance des investisseurs, cette nouvelle loi, qui renforce le rôle de conseil des intermédiaires financiers, tombe à point nommé. La directive va en effet conduire à une “formalisation des règles de conduite” avec le client dans un souci de protection à son égard, a expliqué la FBF lors d’une conférence de presse. En pratique, la banque soumettra à l’investisseur potentiel un questionnaire afin de bien cerner ses objectifs (profil de risque, but de l’investissement, durée du placement), sa situation financière (patrimoine, revenus, engagements) et sa compétence (connaissance financière, expérience). Et ce, dans le but de s’assurer que le produit envisagé est bien en adéquation avec le profil du client. “Si tel n’est pas le cas, la banque s’abstient de fournir le service”, précise la FBF. En outre, les banques se sont engagées à mieux informer le client avant, et après sa décision d’investissement: en lui dispensant au préalable des informations “claires et compréhensibles” sur les produits, et en lui fournissant la preuve que son ordre a été exécuté “aux conditions les plus favorables”. Près d’un Français sur cinq détenait des valeurs mobilières (actions, obligations ou OPCVM) en 2006, soit près de 9 millions de personnes, selon une enquête de TNS Sofres. |
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