Les sociétés du CAC 40 doivent mieux communiquer sur l’environnement

 
 
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Palais Brongniard à Paris (Photo : Joel Saget)

[23/10/2007 07:47:17] PARIS (AFP) Quelques groupes du CAC 40 communiquent de façon transparente et exemplaire face aux enjeux environnementaux de leur activité et leur engagement dans ce domaine, mais des efforts restent à faire pour la plupart des autres membres, selon une étude de Capitalcom publiée mardi.

Si “quelques engagements sont exemplaires” il y a encore de “gros efforts à faire pour la plupart” des sociétés du CAC 40, conclut l’enquête de cette agence de communication financière et de développement durable, menée auprès des groupes composant l’indice CAC 40 à la bourse de Paris (36 françaises et 4 étrangères) à la veille du “Grenelle de l’environnement”.

Capitalcom s’appuye sur l’information à la disposition du public (collaborateurs, clients, actionnaires, puissance publique) au titre de l’exercice 2006: rapport annuel, document de référence, rapport d’activité et de développement durable (RADD), site internet).

L’étude n’évalue pas l’exactitude des informations ou leur pertinence, mais constate les pratiques de communication et de transparence. La loi exige de faire figurer au sein du document de référence certaines “informations sur la manière dont la société prend en compte les conséquences sociales et environnementales de son activité”, rappelle Capitalcom.

Selon l’étude, trois sociétés sur quatre communiquent assez bien sur l’exigence environnementale dans leurs documents d’information, mais presque une sur trois ne respecte pas vraiment l’obligation légale de rendre compte de l’impact environnemental de leur activité.

Une société sur deux communique des objectifs chiffrés pour préserver l’environnement et améliorer l’efficacité énergétique.

Les grandes marques B to C (producteur-consommateur) se distinguent par leur démarche environnementale par rapport aux industriels B to B (entre professionnels) souvent beaucoup moins engagés.

Trois sociétés sur quatre publient un indicateur d’économies d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre et une société sur deux se dit encourager le recours aux énergies renouvelables.

Une société sur deux présente bien le dispositif de formation qu’elle a mis en place pour sensibiliser les personnels aux enjeux environnementaux et six sociétés ont nommé un directeur du développement durable au comité éxécutif (Comex).

Cinq conseils d’administration disposent d’un Comité spécifiquement chargé des aspects environnementaux.

Enfin selon Capitalcom, les groupes du CAC 40 doivent faire de gros efforts de pédagogie, une sur deux n’expliquant pas clairement les enjeux.

Selon les documents dont disposent les actionnaires, 12 sociétés sont dotées d’une très bonne notation dont 7 en tête en raison de la qualité de leur information et de leur sens de la responsabilité écologique.

Lafarge, l’Oréal, LVMH, Michelin, St Micro, Suez et Veolia figurent dans ce peloton de tête devant Accor, Danone, Sanofi Aventis, Renault et Vallourec.

Les cinq groupes financiers (BNP-Paribas, Axa, Crédit Agricole, Société Générale et Dexia) ressortent dans la moyenne des notations.

Accor, L’Oréal, Michelin, Saint-Gobain, Sanofi Aventis, StMicroelectronis, Suez et Veolia communiquent de façon exemplaire sur leurs engagements dans le combat contre le réchauffement climatique, et le recours aux énergies renouvelables.

Le recyclage des déchets est aussi un thème très présent dans les documents de 25 sociétés sur 40, communiquant de manière staisfaisante, souligne l’étude.

 23/10/2007 07:47:17 – © 2007 AFP