[25/10/2007 16:06:00] PARIS (AFP) Le président Nicolas Sarkozy s’est engagé jeudi à étudier “la création d’une taxe +climat-énergie+ en contrepartie d’un allègement de la taxation du travail”, dans le cadre d’une remise à plat de la fiscalité en France. “La fiscalité écologique ne doit pas se résumer à une compilation de petites taxes”, a estimé M. Sarkozy. “Il faut une profonde révision de tous nos impôts et taxes”. “L’objectif est de taxer plus les pollutions, notamment les énergies fossiles, et de taxer moins le travail”, a-t-il poursuivi en clôture du Grenelle de l’environnement, qui avait confié au chef de l’Etat le soin d’arbitrer sur le bien-fondé d’une telle taxe. “Je m’engage à ce que la révision générale des prélèvements obligatoires se penche sur la création d’une taxe +climat-énergie+ en contrepartie d’un allègement de la taxation du travail pour préserver le pouvoir d’achat et la compétitivité”, a-t-il affirmé. La “taxe carbone”, considérée par les écologistes comme un “test” du succès du Grenelle de l’environnement et sur laquelle les participants n’étaient pas parvenus à un consensus, vise à “donner un prix” à la pollution de l’atmosphère, en taxant les produits en fonction de leurs émissions en dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre. Le chef de l’Etat a en outre appelé à “étudier” au niveau européen, “dans les six mois”, “la possibilité de taxer les produits importés de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto”, interpellant le président de la Commission européenne présent dans la salle, José Manuel Barroso. |
||
|