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Après
le Vietnam et le Chili, les producteurs de patates italiens jettent leur
dévolu sur la Tunisie. En effet, l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de
la Pêche (UTAP) a conclu, jeudi 25 octobre 2007, en marge de la 9ème édition
du Salon International de l’Agriculture, du Machinisme Agricole et de la
Pêche (SIAMAP), avec Italpatate, l’association des producteurs italiens de
pomme de terre, un accord de coopération en vue de développer la production
de cette denrée en Tunisie. L’accord a été signé par M. Mabrouk Bahri et
Gioacchino Russo, respectivement président de l’UTAP et d’Italpatate.
Conformément à cet accord, les deux organisations vont collaborer en vue de
l’introduction de nouvelles variétés de pomme de terre en Tunisie, car
celles qui y sont actuellement cultivées «sont vieilles et ont besoin d’être
renouvelées», souligne M. Rosso.
Constatant que «la patate tunisienne est aujourd’hui française», le
président d’Italpatate clame que «nous ne voulons pas de patates inconnues.
Nous voulons des patates connues et reconnues». Car si «l’Européen est
disposé à payer plus cher» celle qu’il consomme, «il veut connaître où et
comment elle a été produite, la manière dont elle a été transportée, etc.».
Bref, «la qualité est la carte gagnante. La quantité est insuffisante et
constitue même parfois un problème», tranche M. Rosso.
Pour ce faire, Italpatate va faire bénéficier les producteurs tunisiens
sélectionnés de son savoir-faire.
De son côté, l’UTAP se chargera de collecter tous les renseignements
nécessaires concernant le secteur, d’identifier les producteurs «pouvant
être potentiellement fournisseurs de primeurs», en partenariat avec des
Italiens, et de sélectionner les sites sur lesquels les nouvelles variétés
de pomme de terre seront produites.
Mais avant tout cela, Italpatate et l’UTAP vont œuvrer à l’enregistrement de
ces nouvelles variétés car «sans cela, nous ne pourrons pas travailler»,
souligne M. Rosso.
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