[27/10/2007 12:50:16] PARIS (AFP) Le groupe européen d’aéronautique et de défense EADS “n’a rien a se reprocher dans la communication financière et a toujours informé les marchés à temps”, a assuré samedi à l’AFP son porte-parole, commentant des informations publiées par Le Monde. L’Autorité des marchés financiers (AMF) a ouvert un nouveau volet dans son enquête sur les délits d’initiés présumés au sein d’EADS, soupçonnant désormais le groupe d’avoir diffusé entre fin 2005 et début 2006 des “informations trompeuses” au marché, a rapporté Le Monde dans son édition datée de dimanche. “De la part de l’AMF, nous n’avons jusqu’ici reçu aucune information sur des accusations ou des résultats, qu’ils soient provisoires ou définitifs, de l’enquête en cours”, a ajouté le porte-parole d’EADS. “Nous coopérons pleinement et en toute transparence avec l’AMF et lui fournissons sans délai toutes les informations qu’elle sollicite. Nous n’avons rien à cacher”, a-t-il conclu. Jointe par l’AFP, l’AMF n’a pas souhaité commenter l’information. Selon Le Monde, les patrons d’EADS auraient averti trop tard le public des retards de fabrication de l’A380. A la mi-juin 2006, l’annonce des difficultés de fabrication de cet avion très gros porteur avait fait plonger le cours de l’action de 26%. Certains dirigeants du groupe d’aéronautique et de défense, dont Noël Forgeard, ancien coprésident, devraient être auditionnés à nouveau par l’AMF, affirme le journal. Les sociétés doivent communiquer “aussitôt que possible” les informations “susceptibles d’avoir une influence significative” sur les cours, a expliqué, à plusieurs reprises, Michel Prada, le président de l’AMF. |
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