Wall Street finit en baisse, à la veille de la décision monétaire de la Fed

 
 
CPS.HMU45.301007213256.photo00.quicklook.default-245x164.jpg
La Bourse de New York, le 1er octobre 2007 (Photo : Emmanuel Dunand)

[30/10/2007 20:39:54] NEW YORK (AFP) La Bourse de New York a fini en baisse mardi, les investisseurs restant prudents à la veille de la décision de la banque centrale américaine (Fed) sur les taux d’intérêt: le Dow Jones a perdu 0,56%, alors que le Nasdaq a fait du sur-place (-0,03%).

Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 77,79 points à 13.792,47 points, tandis que l’indice du Nasdaq, à forte pondération technologique, a fini quasi-inchangé (-0,73 point) à 2.816,71 points, selon les chiffres technologiques de clôture.

L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a pour sa part lâché 0,65% (-9,96 points) à 1.531,02 points.

La place new-yorkaise a évolué dans le rouge pendant presque toute la séance, seul le Nasdaq a réussi à limiter ses pertes grâce aux achats sur les titres des poids lourds du secteur technologique comme Microsoft et Apple, selon Mace Blicksilver, analyste chez Marblehead Asset Management.

“Toute l’attention du marché est reportée à la décision monétaire de la Fed (Réserve fédérale américaine) demain”, indique Al Goldman (A.G Edwards).

La banque centrale américaine a débuté mardi une réunion de deux jours pour examiner notamment le niveau de son principal taux directeur, actuellement à 4,75%.

Décontenancés par l’accumulation de mauvais indicateurs économiques, qui confirment le ralentissement aux Etats-Unis et esquissent l’idée d’une récession, les investisseurs comptent au moins sur une baisse d’un quart de point de pourcentage (0,25%).

“Si le marché n’obtient pas au moins un quart de point (de pourcentage), sa réaction risque d’être catastrophique, autrement dit la dépression va s’installer”, explique M. Blicksilver.

Les transactions ont souffert mardi de rumeurs indiquant que la Fed était partagée entre un statu quo monétaire et un allègement du coût du crédit, rapporte Peter Cardillo (Avalon Partners), ce qui a entraîné des prises de bénéfices, ajoute-t-il.

Seul indicateur économique du jour, l’indice mesurant la confiance des consommateurs américains, qui est tombé à son plus bas niveau en deux ans en octobre, à 95,6 points contre 99,5 points attendus, est venu rajouter aux craintes que la crise immobilière pourrait s’être propagée à l’économie réelle.

Or la Fed redoute de voir la récession immobilière contaminer le reste de l’économie par un effet domino. En baissant le coût de l’argent, elle donne un coup de pouce à la consommation qui est avec l’emploi l’un des principaux moteurs de la croissance.

Le marché obligataire n’a pas profité de la frilosité des investisseurs. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans est resté inchangé à 4,383% comme la veille, alors que celui à 30 ans est monté légèrement à 4,673% contre 4,663% lundi.

NyseNasdaq

 30/10/2007 20:39:54 – © 2007 AFP