Les Alors que la Tunisie se prépare aux Journées nationales de la
Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, les 19 et 20
novembre, il nous semble urgent de rappeler qu’un travail de fond doit être
entamé pour essayer de motiver l’intérêt de nos hommes d’affaires pour ce
domaine. Le défi, c’est de leur faire comprendre que, quelle que soit leur
réussite, ils resteront perpétuellement dans une position de sous-traitants,
directement ou indirectement, s’ils n’ont pas la patience de dénicher les
produits inédits et de faire tout le chemin jusqu’à l’industrialisation et
la commercialisation.
Plus facile à dire qu’à faire ? Certes, mais ce n’est que de cette manière
que les pays comme la Tunisie peuvent prétendre prendre le train en marche.
Nous ne voulons pas dire que le dossier est complètement vide puisque la
Tunisie possède déjà un dispositif juridique et des structures
institutionnelles qui répondent aux besoins spécifiques de la recherche et
de l’Innovation et, surtout, l’enveloppe qui leur est consacrée dans le
budget de l’Etat va en augmentant.
Nous savons également que le ‘’dialogue’’ existe entre les entreprises et
les Universités, les associations nationales intéressées aux inventions, les
compétences tunisiennes à l’étranger… et que tous réfléchissent sur le
système national de Recherche&Développement. Mais c’est à propos de ce
dernier facteur (le développement) que des questions se posent depuis des
années.
Pourquoi nos hommes d’affaires ne s’y intéressent-ils pas ? Pourquoi
n’a-t-on jamais mené d’enquête pour en avoir le cœur net ? Mais aussi, les
innovations de nos inventeurs répondent-elles vraiment aux attentes du
marché ? Pourquoi cette impression d’impuissance alors que nos inventeurs
sont souvent primés dans des concours internationaux ?
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