[02/11/2007 17:42:05] PARIS (AFP) Les principales Bourses d’Europe ont pratiquement toutes clôturé à nouveau en baisse vendredi, contaminées par Wall Street qui craignait de nouvelles mauvaises surprises dans le secteur bancaire. Si à Paris, le CAC 40 n’a cédé que 0,18% après avoir perdu 2% la veille, Bruxelles a abandonné 1,18%, la Bourse suisse 1,36%, Londres 0,84%, Amsterdam 0,68%, Francfort 0,40% et l’Eurostoxx 50 0,15%. Seule la Bourse madrilène a terminé sur une hausse de 0,41% “Les banques ont clairement pesé sur la cote”, a souligné un vendeur d’actions parisien pour qui “tant que l’on n’aura pas identifié l’intégralité des pertes liées aux crédit à risques américains, les investisseurs n’auront pas confiance dans le secteur”. Plus tôt en Asie, les Bourses avaient également terminé en repli, à l’instar de Tokyo où le Nikkei a chuté de 2,09% à 16.517,48 points. Sydney (-1,85%), Séoul (- 2,12%), Wellington (- 1,28%), Taïpeh (- 3,39%), Hong Kong (- 3,3%) et Shanghaï (- 2,31%) ont aussi embrayé sur la quatrième plus forte baisse de l’année du Dow Jones qui avait perdu jeudi soir 2,60%. A New York, vers 16H00 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) reculait de 0,50% et l’indice composite du Nasdaq de 0,13%. Pourtant, à l’ouverture de Wall Street, l’optimisme sur la résistance de l’économie américaine était revenu avec la publication de créations d’emplois aux Etats-Unis deux fois plus importantes que prévu. Mais cet optimisme a été rapidement douché par un article du Wall Street Journal selon lequel la banque Merrill Lynch, qui a décidé des dépréciations record à cause de la crise des “subprime”, aurait fait appel à des fonds spéculatifs pour masquer certaines pertes. Déjà la veille, le courtier CIBC World Market avait abaissé sa recommandation sur Citigroup, indiquant que la banque américaine allait devoir trouver 30 milliards de dollars face à une pénurie de liquidités liée à la crise des “subprimes” de cet été. “Il semble que les banques n’ont rien d’autre à mettre sur la table que des mauvaises nouvelles”, a commenté Al Goldman, analyste d’AG Edwards. “L’incertitude est palpable”, a commenté de son coté Stefan Söllner, courtier de la Deutsche Postbank, en faisant également état de la cherté des matières premières et le cours de l’euro. Ainsi, le baril de Brent de la mer du Nord a atteint vendredi le prix jamais vu de 91,87 dollars, tandis que l’euro établissait lui aussi un nouveau record face au dollar, montant jusqu’à 1,4525 dollar |
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