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Les sagas de garage auxquelles vous faites référence
ont lieu dans un environnement juridico-économique avec des règles du jeu
claires, comprises et acceptées par la grande majorité des intervenants de
sorte qu’il se crée le climat de confiance et de responsabilité
indispensable à tout investissement de soi et de ses deniers.
Les règles du jeu claires, elles seules, ne peuvent rien si les mentalités
et l’éthique des individus ne sont pas majoritairement en harmonie.
Par ailleurs, la prise de risque entrepreneuriale a besoin d’être valorisée
autant moralement que financièrement: de quel œil regarde-t-on un
entrepreneur qui a échoué ? Aux Etats-Unis il est considéré par les
bailleurs de fonds comme plus expérimenté et donc plus à même de réussir ses
projets futurs (et les statistiques le prouvent). De plus en cas de
faillite, il ne peut être dépossédé de ses biens personnels à moins de
malversations et de détournements avérés.
Une remise en question profonde de notre façon d’appréhender l’entrepreneuriat
me semble des plus urgentes. “Sabbak el khir telqua el khir”.
Raouf MASMOUDI
Réaction à l’article :
Fuite des compétences : Cartes sur table… !
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