[05/11/2007 18:09:45] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé en recul lundi, le CAC 40 perdant 0,63%, sans parvenir à profiter d’un bon indicateur économique américain, les investisseurs s’inquiétant plutôt des difficultés des banques et du groupe aéronautique et de défense EADS. L’indice parisien a cédé 35,80 points à 5.684,62 points, dans un volume d’échanges de 5,73 milliards d’euros. Londres a reculé de 1,06%, Francfort de 0,53% et l’Eurostoxx 50 de 0,44%. L’agence d’évaluation financière Standard and Poor’s a annoncé lundi réfléchir à un possible abaissement de la note de la banque américaine Citigroup, qui a annoncé dimanche, de 8 à 11 milliards de dollars de dépréciations supplémentaires dans ses comptes et le départ de son président. Cette nouvelle a pesé sur le secteur bancaire un peu partout dans le monde, comme sur l’ensemble des marchés boursiers, où Citigroup est un acteur important. Toujours aux Etats-Unis, l’indice composite d’activité du secteur des services aux Etats-Unis, calculé par le groupement national des directeurs des achats des entreprises du secteur (ISM), a progressé à 55,8% en octobre contre 54,8% en septembre. Les analystes s’attendaient à un indice à 54%. Les détails de ce baromètre sont cependant contrastés, “car la composante emploi a reculé à 52,7 contre 51,8, ce qui est un peu surprenant” compte tenu du fait que les chiffres de l’emploi vendredi témoignaient plutôt d’une hausse dans les services, a tempéré Nathalie Dezeure, économiste pour les Etats-Unis chez Ixis CIB. L’euro, qui avait établi un nouveau record face au dollar vendredi à 1,4528 dollar, est repassé lundi sous le seuil de 1,45 dollar pour un euro. Société Générale (-2,13% à 106,34 euros), BNP Paribas (-1,64% à 70,35 euros), Dexia (-3,58% à 19,13 euros), Natixis (-1,49% à 13,87 euros) et Crédit Agricole (-0,77% à 25,66 euros) ont continué de souffrir de la défiance des investisseurs après les mésaventures de Merrill Lynch et Citigroup. EADS (-3,84% à 22,01 euros) a évalué entre 1,2 et 1,4 milliard d’euros le coût des retards de livraison de six mois du programme d’avion de transport militaire européen A400M, annoncés mi-octobre et précisé qu’il existe un risque de glissement supplémentaire de six mois. Le groupe a informé le marché un peu plus tôt que prévu, après avoir tout d’abord annoncé à la mi-octobre qu’il ne chiffrerait le coût de ces retards que lors de la présentation de ses résultats trimestriels, le 8 novembre. “La plupart des analystes s’attendaient à des provisions comprises entre 250 et 500 millions d’euros” et l’un d’eux “à un milliard d’euros”, a indiqué Peter Caldwell, de Barclays. Total (-0,09% à 54,37 euros) a obtenu des autorités thaïlandaises la prolongation pour dix ans de la période de production de Bongkot, le plus grand gisement gazier du pays. |
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