France : Lagarde s’attend à un “excellent” troisième trimestre pour la croissance

 
 
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La ministre de l’Emploi et des finances Christine Lagarde à Paris le 26 septembre 2007 (Photo : Thomas Coex)

[05/11/2007 08:44:54] PARIS (AFP) La ministre de l’Economie Christine Lagarde a déclaré lundi sur Europe 1 qu’elle s’attendait à un “excellent” troisième trimestre pour la croissance française, après un médiocre deuxième trimestre.

“J’ai de bonnes raisons de penser que nous aurons un troisième trimestre d’excellente qualité, bien supérieur au deuxième trimestre”, a-t-elle déclaré sur Europe 1.

La première estimation de la croissance française pour le 3e trimestre doit être rendue publique par l’Insee le 14 novembre.

Mme Lagarde a justifié ce diagnostic par les bonnes “prévisions de commandes, de la consommation, et des créations d’emplois en augmentation très importante cette année”.

Pour le troisième trimestre, “je pense qu’on sera à un très bon chiffre”, a insisté Mme Lagarde sans préciser ce chiffre.

Le produit intérieur brut (PIB) de la France avait progressé de 0,3% au deuxième trimestre 2007.

La ministre a aussi jugé “qu’on atteindra probablement notre fourchette pour 2007”. Bercy a prévu une croissance 2007 dans “une fourchette de 2 à 2,5%”, mais reconnu que le chiffre final devrait s’approcher de la “borne basse”.

Pour 2008, Mme Lagarde a indiqué qu’elle “maintenait son prévisionnel d’une croissance comprise entre 2% et 2,5%”.

Interrogée sur les conséquences de la crise des prêts hypothécaires à risques aux Etats-Unis (“subprimes”), Mme Lagarde a déclaré qu’il n’y avait “pas de raisons de penser qu’on aura un effet sur l’économie réelle française”.

“La crise de l’immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d’effet sur l’économie réelle américaine”, a-t-elle dit. Elle a notamment cité les chiffres de créations d’emplois en septembre, “bien meilleurs que prévu” aux Etats-Unis, “une consommation qui ne faiblit pas et un taux de chômage à 4,7%”.

“Si l’économie réelle américaine est protégée, il n’y a pas de raisons de penser qu’on aura un effet sur l’économie réelle française”, a jugé Mme Lagarde, tout en estimant qu’il fallait rester “très attentif et très prudent”.

“Quand je vois des créations d’emploi en quantité très importante au mois de septembre, une consommation qui est solide, des exportations qui se redressent, je suis plutôt optimiste”, a-t-elle insisté.

 05/11/2007 08:44:54 – © 2007 AFP