Une nouvelle galaxie, fruit du Changement, lancée sur orbite

Par : Autres
Une nouvelle galaxie, fruit du Changement, lancée sur orbite

Par Taoufik Habaieb

Avec 7 nouvelles stations radio dont 3 privées, deux nouvelles chaînes TV
privées, 3 quotidiens en plus, 9 nouveaux hebdomadaires, 4 journaux
d’opinion organes de partis politiques d’opposition, une presse électronique
florissante, une centaine de périodiques, des réseaux d’affichage et de
nouveaux organismes d’appui : la communication figure, sans nul doute, parmi
les secteurs qui ont le plus bénéficié du Changement. En vingt ans
seulement, le paysage médiatique tunisien s’en trouve complètement muté.

Réformes institutionnelles, ancrage de la communication et de la publicité
ainsi que de leurs métiers de plus en plus spécialisés, naissance et
développement de nouveaux médias et de nouvelles pratiques, pénétration
quasi-totale de la télévision par satellite, montée fulgurante de la
téléphonie mobile et du Net ainsi que de leur culture et une nouvelle
relation avec les médias et les hors-médias : le renouveau s’avère aussi
substantiel que significatif.

Le nombre a-t-il généré la qualité escomptée ? Les attentes demeurent, en
effet, encore plus grandes et les aspirations plus profondes, tant les
Tunisiens, et le Président Ben Ali, en tête, demandent encore mieux de
communication. Maintenant que les institutions sont en place et les sillons
sont creusés, les voies du futur s’annoncent prometteuses. Visite rapide
d’une galaxie en montée de puissance.

Jamais la soif du renouveau, des l’annonce du Changement du 7 novembre 1987,
n’a été aussi concentrée que sur la Communication. Soif de liberté
d’expression, de dialogue national, de droit à l’information, de
décongélation de l’ERTT, d’ouverture des ondes, de lancement de nouveaux
journaux, radios et télévisions, bref, de redéploiement général. Le premier
déclic n’a pas tardé. Quelques jours seulement, et dès le mois de décembre
1987, une phrase mûrement réfléchie et soigneusement insérée dans le texte
de la Loi des Finances, autorisait l’ERTT à percevoir au titre de ses
recettes les produits de la publicité. Ainsi naquit la publicité commerciale
à la radiotélévision dès le 16 janvier 1988.

Avec elle, tout un cortège d’agences-conseils, de sociétés de production,
des instituts d’études et nombre de métiers annexes ont vu le jour. Limité
auparavant au lynchage des «démarcheurs», à quelques annonces timides et des
panneaux peints désuets, ce nouveau secteur économique se targue aujourd’hui
de pas moins de 250 entreprises, 5000 emplois permanents et… 75 millions de
dinars de chiffre d’affaires.

Un signal de mise sur orbite et une action sur les fondamentaux

Le signal donné par le changement imprime en fait un élan total à l’ensemble
de la communication. Les annonceurs commencent à découvrir les vertus de
l’effet, affûtent leurs outils, exigent des médias une modernisation rapide
telle que l’introduction de la couleur, l’amélioration de la qualité du
papier pour les quotidiens, le lancement de magazines sur papier couché,
etc. Les agences, aujourd’hui au nombre de plus de 200, dont une bonnes
douzaine en affiliation internationale, redoublent d’ingéniosité, l’offre
s’élargit, s’affine, se professionnalise. La galaxie Communication se met
sur orbite.

La vision du Président Ben Ali s’avère fort perspicace. Elle s’organise
d’abord sur les fondamentaux. Ce sont les réformes institutionnelles
profondes et les actions fondatrices qui doivent primer. Réforme du Code de
la Presse, en plusieurs étapes, dans un souci de garantir la liberté
d’expression, protéger les droits, abolir du dépôt légal, fermer la voie aux
manipulations, dépénaliser de nombre de délits et instituer la mention du
tirage et la transparence financière. Chacun s’en trouve gagnant ! A charge
cependant aux patrons de presse d’améliorer les conditions de travail et de
rémunération de leurs rédactions et à l’ensemble des acteurs de valoriser le
rôle du journaliste, de lui faciliter l’accès à l’information et de garantir
son indépendance.

Démantèlement de l’ERTT et des institutionnels a noble mission

Toujours dans le renforcement de l’institutionnel, les nouvelles bases sont
jetées : création du Conseil supérieur de la communication érigé en instance
consultative indépendante et d’haut niveau, dotée d’un observatoire
spécialisé, diffusion de Canal 7 (et bientôt de Canal 21) ainsi que de la
chaîne nationale par satellite, lancement des chantiers de la Télévision
Numérique Terrestre, multiplication des radios régionales, création de l’ATCE
pour porter la voie de la Tunisie de par le monde, et, tout récemment, le
démantèlement de l’ERTT afin de donner autonomie, c’est-à-dire escompter
plus larges audiences, plus forte efficacité et plus grande performance aux
chaînes TV et stations radio.

Peu diserte sur ses performances, l’ATCE a eu le mérite de mettre en
cohérence le discours de la Tunisie sur les différents chapitres, jeter des
ponts solides pour véhiculer nos messages et répondre aux demandes de la
presse internationale. Malgré l’extrême modestie de ses moyens et de ses
effectifs, face à des coûts exorbitants pratiqués sur les grandes places
internationales, elle a su, avec son habituelle discrétion et son sens de
l’efficacité, accomplir une mission de noble valeur. Nous devons cependant
le reconnaître, la Tunisie souffre d’un déficit d’image et de communication
extérieure, faute de ressources appropriées et aussi, peut être, d’un sens
de la modestie et de l’humilité. Les allocations du budget de l’Etat doivent
se conjuguer avec les contributions des grands opérateurs économiques
publics et surtout privés des exportations, du tourisme, des transports
aérien et maritime, et autres pour doter l’ATCE des moyens ne serait-ce que
minimums à même de renforcer davantage le rayonnement international de la
Tunisie.

Plus de stratégie et d’appui, moins d’interventionnisme

Aussi, sage décision, pour bien articuler le dispositif, le recentrage des
missions du Ministère en charge de la Communication, afin de le dégager du
simple rôle de service de presse du gouvernement, pour le mouvoir en
véritable département de stratégie de communication, de conduite de grandes
réformes, de lancement d’études, de gestions des aspects techniques,
économiques, juridiques et éthiques du secteur, bref d’animer et d’inspirer
(et non de piloter et encore moins d’imposer) de manière feutrée mais
déterminée, l’ensemble du secteur.

L’objectif étant d’explorer les nouveaux horizons, d’augurer des voies de
l’avenir, d’éviter toute dérive, de venir en aide aux médias, de promouvoir
la concertation et la coopération entre ses différents acteurs publics et
privés et de les mobiliser tous autour des choix nationaux et des objectifs
de la Tunisie de Demain.

Demandez à n’importe quel patron de média, rédacteur en chef ou journaliste
si jamais un jour il a reçu une seule « remarque », « rappel à l’ordre »,
«admonestation » ou « instruction » de la part du Ministre de la
Communication et des Relations avec la Chambre des Députés et de la Chambre
des Conseillers ou de ses services. Ces pratiques sont révolues et enfouies
dans les archives du 6 novembre 1987.

Est-ce à affirmer que plus personne n’intervient auprès des médias ?
Nullement, puisque chaque groupe d’intérêt essaye de défendre sa cause, mais
les médias, se libérant de l’autocensure et affirmant de plus en plus leur
indépendance savent bien décoder les messages, décanter les informations, et
assumer leur rôle d’alerte, d’analyse et de mise en perspective, dans
l’irrévérence positive.

Pour une administration plus communicante

Une mention spéciale mérite d’être accordée à la communication publique,
certes avide de plus grandes performances, mais forte déjà de bases utiles.
Dans son large dessein pour la Tunisie communicante, et soucieux de
favoriser les attributs de la nouvelle citoyenneté, notamment dans le
rapport avec les servies publics, le Président Ben Ali avait jeté, dès
l’aube du changement, les fondamentaux : priorité à l’information et à la
communication avec le citoyen.

Création des bureaux de relations avec le citoyen dans chaque ministère,
organisme public, collectivité locale, avec un Bureau Central directement
rattaché au Premier ministre, ouverture de lignes de renseignement
téléphonique 18xx, mise en ligne sur Internet d’un portail central,

www.sicad.gov.tn
, généralisation des sites web dédiés et lancement de
plans de communication : la machine s’est bien ébranlée. Les campagnes
d’intérêt public se renforcent et s’organisent en réflexe de bonne
gouvernance. Les exemples de «Wel Youm Qaddèche» pour le recensement général
de la population et de l’habitat ou la promotion des viandes blanches (Ladham
fi Mkam El’ham), ou encore «Taarefchi» pour la sensibilisation à la hausse
du prix des carburants et l’incitation à l’économie d’énergie marquent une
professionnalisation.

Mais, nous devons en convenir, ce n’est pas suffisant, et nous n’avons qu’a
rappeler combien de fois, le Chef de l’Etat, a réclamé en plein Conseils
Ministériels, de déployer des campagnes de communication pour mieux faire
connaître les mesures prises, souligner les avantages que les Tunisiens
peuvent en bénéficier et expliquer leurs modalités opérationnelles.

De nouveaux medias, bien lancés, désormais incontournables

Dans ce nouveau climat d’appui à la communication, et sous l’effet du
soutien des pouvoirs publics d’un côté, et de l’ouverture de l’appétit des
annonceurs, la scène médiatique tunisienne va bénéficier en moins de deux
décennies de l’émergence de nouveaux médias désormais incontournables. Radio
Mosaïque sert, à cet égard, de véritable étendard. Première station privée,
elle a installé une radio en couleur, rapidement plébiscitée par un
auditoire massif de plus de 2 millions d’auditeurs, sur le Grand Tunis, le
Cap-Bon et une bonne partie du Nord et du Centre. Diffusée également sur
Internet, elle est suivie partout en Tunisie, notamment sur les lieux de
travail, mais aussi largement adoptée par notre colonie à l’étranger,
jusqu’aux contrées les plus éloignées, comme en témoignent les nombreux
mails reçus de Chine, d’Australie et d’Amérique du Sud.

Ce succès d’audience se trouve confirmé par un succès commercial marqué par
la ruée des annonceurs. Sa cadette, Jawhara FM, couvrant le Sahel et le
Centre, creuse de son côté son sillon pour tracer la voie à d’autres
stations de proximité, dans d’autres villes. Aussi, le démarrage, à la
faveur du Ramadhan, de Radio Zitouna, dédiée au Coran et à la religion
islamique, elle aussi, immédiatement adoptée par une large frange
d’auditeurs sur l’ensemble du pays, à des taux dépassant les premières
prévisions, ouvre la porte aux stations thématisées appelées à se développer
pour couvrir le Sport, la Musique, l’enseignement supérieur et autres
domaines.

L’exemple de ces réussites se trouve conforté par le lancement de Hannibal
TV, puis récemment de Nesma TV. En s’installant sur les satellites, en
diffusant la voie et l’image de la Tunisie, son identité, sa culture, ses
valeurs, et ses choix, elles contribuent à renforcer la position de notre
pays dans le paysage satellitaire. Cette mission est d’autant plus
fondamentale lorsqu’on sait que rien que depuis le début de cette année, pas
moins de 17 nouvelles chaînes TV arabes non-cryptées sont lancées par
satellites. Elles viennent s’ajouter aux 257 chaînes actives qui s’adressent
aux arabes, sur tous les continents. Entre le discours religieux
fondamentaliste endoctrinant et la légèreté des chaînes de pin-up et de
voyants et autres chaînes d’influence, nos télévisions publiques et privées
sont investies d’une vertueuse fonction au service de notre pays millénaire,
aujourd’hui riche en réalisations et modèles de réussite. Pour cela, elles
méritent encouragement et soutien.

La montée du numérique ouvre les voies

Corollaire du tout numérique, la forte pénétration de la télévision par
satellite qui couvre désormais près de 75% des foyers. Aussi, le lancement,
en 1997, de la téléphonie mobile qui s’offre aujourd’hui en plus de 7
millions de lignes actives, ce qui donne un taux minimum d’un tunisien sur
deux doté d’une ligne GSM. Pour ne citer qu’un seul chiffre, plus de 2.2
milliards de SMS ont été échangés durant la seule année 2006.
Toujours dans la même lignée de l’encouragement à l’accès aux TIC, le
programme du PC familial et la généralisation de l’ADSL ont créé de nouveaux
médias de plus en plus porteurs.

Plus de 1.5 millions d’internautes qui naviguent quotidiennement, mais aussi
et surtout naissance et développement de la presse électronique indépendante
qui parvient à s’imposer en incontournable. Journaux en ligne indépendants
et rémunérés par leurs propres recettes publicitaires, ils offrent nombre
d’exemples utiles tels que Tustex pour la communication financière et
boursière, Webmanagercenter, africanamanger, tunisiait, audinet, toursimag,
babnet, bebelweb, et autres. Les grands clubs sportifs (EST, ESS, CSS, C.A.
etc.) y vont fortement s’aventurant jusqu’à lancer des radios en ligne.

L’engouement des tunisiens sur le net se lit à travers plus 1000 blogs, les
groupes et forums de discussion et surtout, à travers les nouvelles
pratiques de citoyen-journaliste sur les sites de partage de vidéo tels que
Youtube, Technorati et Dailymotion. Un accident de bus au Bardo, une
bousculade lors d’un gala ou la visite d’une éminente personnalité sont
immédiatement filmés par un simple téléphone portable et postés sur ses
sites à forte audience planétaire.

Dans nos rues, l’affichage urbain fixe et mobile constitue lui aussi un bel
exemple du renouveau de la communication en Tunisie. Après les balbutiements
inévitables, les dispositifs mis en place ont favorisé la naissance d’une
véritable profession moderne et mise à niveau qui offre désormais des
réseaux structurés couvrant les grandes villes et une large partie du
territoire en différents formats, allant des sucettes aux 4x 3 et autres
unipôles. Il faut reconnaître que nombre d’autres métiers annexes
s’installent solidement sur le marché : les instituts de mesure d’audience,
les agences de publipostage et de marketing direct, les sociétés de
production audiovisuelle, les agences de relations publiques, de relations
médias, de design de communication de crise, d’évènementiel et autres.

Les chantiers du futur

Toutes ces mutations profondes issues du Changement conduit par le Président
Ben Ali, sont aujourd’hui sans cesse stimulées par le programme
avant-gardiste de la Tunisie de Demain.

Loin de verser dans l’autosatisfaction malgré les précieux acquis
enregistrés dans le secteur, la volonté présidentielle, constamment rappelée
est d’aller encore plus loin, encore plus vite et nettement. Le Président
Ben Ali laisse apparaître une demande insatiable de moderniser la presse en
l’ouvrant à tous les courants de pensée, à tous les talents journalistiques,
dans un style rédactionnel plus incisifs, et une mise en page mieux lisible
et plus attractive.

L’appel est encore plus fort pour la décrispation de l’audiovisuel,
l’innovation dans les émissions, reportages, enquêtes, débats et autres par
un travail journalistique plus approfondi et mieux inspiré. La communication
publique constitue elle aussi un champ prioritaire où doit s’exprimer la
volonté de mieux faire savoir l’action du gouvernement, expliquer davantage
en détail et dans un langage simple et clair, compréhensible par tous, de
chaque nouvelle mesure et montrant surtout comment en bénéficier.

Le cas de la caisse générale de compensation, obérée par une sur
consommation abusive de produits compensés tels que le pain, les pâtes
alimentaires, les huiles, et autres, coûte déjà au budget de l’Etat près de
500 millions de dinars et le grèvera dans un horizon très proche de près de
1 milliard de dinars. Ou encore, l’exemple de la communication santé pour
renforcer la prévention contres différents facteurs de risque tels que le
tabagisme, l’obésité, l’alcoolisme, le diabète, le cholestérol, la haute
tension artérielle, inciter à l’évaluation des risques maladies et au
dépistage précoce, et montrer les bonnes pratiques d’hygiène de vie,
protègera nos ressources humaines et allègera le fardeau de
l’assurance-maladie, appelée à se convertir en assurance-santé. C’est dire
combien une bonne communication peut être fortement bénéfique.

A peine sorti du palais de Carthage après avoir rencontré le Président Ben
Ali, Steeve Ballmer, le tout puissant président du géant Microsoft, nous le
disait très sincèrement encore sous le choc de l’émotion : «Jamais je n’ai
vu un Président aussi convaincu de la communication et de ses technologies.
C’est fort impressionnant, il croit ferment à la société du savoir et de
l’information, il maîtrise parfaitement ses outils et il place les TIC en
haute priorité sur son agenda quotidien comme dans son programme
stratégique. » De la bouche d’une icône mondiale comme Steve Ballmer, ce
témoignage indépendant prend valeur de plébiscite. Le Président qui a été le
moins disert aux médias, le plus discret face aux flashs et feux de la
rampe, a le plus fait pour la communication en Tunisie, sans pour autant
s’en satisfaire, et veut obstinément en faire beaucoup plus et beaucoup
mieux. Il appartient aux tunisiens d’inventer ensemble la communication
qu’ils appellent de tous leurs vœux.

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A propos des médias du Changement

Radio
Mosaïque FM
Jawhara FM
Zitouna
Tounes Bladi FM (Canada)
Radio Culturelle
Radio Le Kef
Radio Gafsa
Radio Tatouine
A suivre

TV
Hannibal TV
Nessma TV
Canal 21
A suivre

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A propos de la presse Electronique


www.tustex.com


www.webmanagercenter.com


www.africanmanager.com


www.babnet.net


www.tunisiait.com


www.investir-en-tunisie.com


www.babelweb.com.tn


www.afkaronline.org


www.mosaiquefm.net


www.e-s-tunis.com


www.clubafricain.com


www.etoile-du-sahel.com


www.css.org.tn

Etc.

Blogs


www.tn-blogs.com

Etc.

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A propos de la presse écrite
– Assarih
– Assahafa
– Le Quotidien
– Al Hadath
– Al Akhbar
– Akhbar Al Joumhourya
– Al Mawkef
– Mouwatinoun
– Al Wahda
– Sabah El Khir
– Al Falah
– Al Akd
– Adhoua
– L’Hebdo Touristique
– Tunisia News
– Al Ilaane Mardi
– L’Economiste Maghrébin
– Al Moulahidh
– Hakaiek
– Le Manager
– Profession Tourisme
– Toursime Info
– L’Expert
– Nuance
– Réalités Femmes
– Communication
– Planete
– Sciences & Technologies
   Etc.

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Un paysage médiatique varié en quête de talents

Equipement des ménages
TV : 92%
Radio : 99%
Télévision par satellite : 75% (estimation)
Ordinateur : 1 2% (estimation)
Connections Internet : 25 % (estimation)
Téléphonie mobile : 58% (estimation)

Autres indicateurs
Total lignes GSM : 7.2 millions
Total Internautes : 1.5 millions
SMS échangés en 2006 : 2.2 milliards

Medias
Quotidiens : 9
Hebdomadaires : 16
Périodiques : 300
Presse étrangère distribuée : 800
Radio : 11
TV : 4
Journalistes : 1200 (estimation incluant pigistes)

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Cherche journalistes désespérément !

Faites-en l’expérience ! Lancez une offre d’emploi pour recruter des
journalistes, même unilingues, sans rêver de trouver des bi ou trilingues.
Vous n’aurez guère l’embarras du choix ! A se poser mille et une question.

A-t-on de bons journalistes ? Certainement oui ! Mais pas assez, en tous les
cas ! Pour avoir hésité entre former de vrais journalistes professionnels ou
des chercheurs en sciences de l’information ou encore des « communicateurs
d’entreprise », et pour avoir largement ouvert les inscriptions à un millier
d’étudiants en première année au gré de l’orientation et non par une
détection de la passion pour le métier, l’IPSI n’a pas pu favoriser
l’éclosion d’une nouvelle génération de journalistes talentueux,
imaginatifs, doués, dignes de la grande lignée des « Jeunes Tunisiens » qui
avaient fait le bonheur de la presse tunisienne du début du siècle ou encore
ceux de la génération de l’Indépendance.

L’hériter de l’Institut Bach Hamba qui a donné à la République, sous Moncef
Chennoufi et ses successeurs, les plus belles plumes et voies qui ont marqué
les dernières décennies, semble être passé par un essoufflement heureusement
rapidement rattrapé cette année. Nous avons pêché à l’égard du Changement :
nous ne lui avons pas fourni les communicateurs qu’il mérite !