C’est très bien tout ça, mais les patrons sont en
train d’abuser de ces mesures d’encouragements. Par exemple un jeune diplômé
est recruté par une entreprise X avec le fameux SIVP1, dans la majorité des
cas, il ne va pas dépasser les 12 mois au sein de cette entreprise, par la
suite un autre jeune diplômé va être recruté, et ainsi de suite (un cercle
vicieux).
Dans le même sens, si un jeune diplômé est engagé, il ne va pas percevoir
plus de 300 dinars de son employeur et 160 dinars de l’Etat (dans le cas où
c’est un ingénieur), ceci est valable dans la majorité des PME tunisiennes
dont le marché est principalement tunisien.
Donc les abus sont très présents et ceci est dû à l’absence totale d’un
organisme de contrôle et de régulation garantissant les droits fondamentaux
des jeunes diplômés qui sont devenus de la “chair à canon” pour
l’enrichissement des patrons sans scrupules.
Pour finir, il faudrait que l’état établisse un SMIG à chaque métier
(c’est-à-dire à chaque diplôme) comme ça, on garantira le minimum de dignité
des jeunes diplômés.
A bon entendeur
Merci.
Ghassen GAALICHE
Réaction à l’article :
Emploi des diplômés : Les encouragements pour les entreprises sont-ils
suffisants ?
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