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L’explication fournie par le président de la FTH
relative à la qualité des services traite en partie des raisons réelles de
cette baisse de qualité, toujours pointée du doigt mais sans jamais les
actions correctives adéquates entamées en profondeur.
Pourquoi imputer cette défaillance au prix de vente du service hôtelier et
occulter l’existence de fonds prévus par la formation et l’amélioration des
compétences ? Rappelons que le tourisme est constamment considéré comme
étant un secteur prioritaire et bénéficie de ce statut durant les dixième et
onzième plans quinquennaux de développement. Les fonds alloués à cette
activité sont illimités (TFP, PRONAFOC…). Ces fonds sont-ils suffisamment
et sciemment exploités ? N’oublions tout de même pas le faible intérêt de
l’employeur tunisien à prévoir ses besoins en qualifications : pour pallier
à une carence en compétences et mettre en place une formation, il ne faut
pas attendre “la nouvelle saison touristique” pour effectuer quelques
entretiens, et embaucher sous la pression.
La FTH est invitée à adopter une politique plus active et être plus
influente dans des coopérations touchant à la mise et la supervision de
programmes de formation appliqués dans les centres privés de la formation
professionnelle, premier pourvoyeur en qualifications. L’étude de ce
partenariat est à l’ordre du jour à la Chambre nationale des centres privés
de la formation professionnelle (UTICA), La FTH, l’envisage-t-elle ?
CNSPFP
Réaction à l’article :
Mohamed Belajouza, président de la FTH : «Le budget de promotion est
rentable à très court terme, si… !»
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