Pendant un trimestre, elle avait pourtant disparut du podium des
obstacles à l’investissement, remplacée -pour une courte durée (1er
trimestre 2007)- par les problèmes de liquidités globales des entreprises,
selon le panel de l’observatoire de l’Institut Arabe des chefs d’Entreprise.
Ainsi et pour cette nouvelle prise de température du climat des affaires de juillet
2007, la hausse du coût des biens d’équipements se replace en tête des
obstacles avec 27,9% contre 17%, trois mois plutôt, la faiblesse de la
demande redescend d’un niveau avec 20,9% et cette concurrence étrangère se
retrouve en troisième position avec 16,3%.
Classement
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Trimestre
02/ 2007
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Trimestre
01/ 2007
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Trimestre
04/ 2006
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1
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Hausse du coût des biens d’équipement
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27.9%
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Faiblesse de la demande
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23%
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Faiblesse de la demande
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32%
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2
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Faiblesse de la demande
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20.9%
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Liquidités globales de l’entreprise
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19%
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Hausse du coût des biens d’équipement
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20%
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3
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Concurrence étrangère
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16.3%
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Hausse du coût des biens d’équipement
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17%
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Concurrence étrangère
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16%
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Les résultats de cette enquête se sont orientés à la baisse, par rapport à
l’enquête précédente, sur les questions de la situation économique globale,
la situation financière et les dépenses d’agrandissement, d’installation ou
d’accroissement des stocks.
Pour le premier indicateur, «situation économique globale», seuls 16,7% des
chefs d’entreprise du panel considèrent que le prochain semestre sera
meilleur contre 42% lors de la précédente enquête, et trois chefs
d’entreprise sur quatre s’attendent à une stagnation dans la situation
économique globale dans les six prochains mois, contre 51% lors de la
dernière enquête.
Côté «situation financière». Environ 42% des entrepreneurs considèrent que
la situation financière de leurs sociétés sera meilleure durant le prochain
semestre, contre 51,6% trois mois auparavant. Le pourcentage des
entrepreneurs estimant que la situation financière sera inchangée est de
54,2% contre 45,2% le trimestre dernier.
Pour les «Dépenses d’agrandissement, d’installation ou d’accroissement des
stocks», la proportion des entrepreneurs qui jugent que la période actuelle
est propice à l’engagement des dépenses est évaluée à 37,5% contre 48,4%
trois mois auparavant. Un chef d’entreprise sur quatre juge que la période
actuelle est défavorable pour de telles dépenses contre 29% lors de la
dernière enquête.
Par contre, deux indicateurs s’orientent à la hausse, à savoir le niveau
d’investissement en estimant (55% des entrepreneurs favorables aux dépenses
d’agrandissement, d’installation ou d’accroissement des stocks) que la
hausse des investissements sera supérieure à 20% de la capacité installée
contre seulement 27% lors de la précédente enquête ; le deuxième indicateur
s’orientant à la hausse est celui du niveau d’utilisation des capacités.
Dans les résultats de ces enquêtes de l’observatoire de l’entreprise, on a
presque pris l’habitude de dire qu’il y a une catégorie qui a pris
l’habitude de garder le sourire, ce sont les exportateurs.
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