[13/11/2007 17:54:38] PARIS (AFP) Les grèves touchant les transports publics, les universités et bientôt la fonction publique, ont suscité sur le réseau de socialisation Facebook la création de groupes hostiles à ces mouvements sociaux, souvent animés par des jeunes proches de l’UMP. Ces groupes sont administrés par des jeunes, inscrits également à des groupes proches de l’UMP ou qui comptent dans leurs “amis” -la notion clef de ce réseau très à la mode – des personnes appartenant à ce parti. Sur facebook.com, le “Collectif contre la grève des transports du 13 novembre”, déclenchée en réaction au projet gouvernemental de réforme des régimes spéciaux de retraite, compte plus de 3.500 membres. Son administrateur est un jeune également inscrit dans des groupes liés à l’UMP (“Jeunes populaires de Paris”, “Jeunes actifs UMP”, “Rachida Dati pour Paris”). Le groupe “Contre la grève générale des transports” a 1.000 membres. Son administrateur a des “amis” (ou contacts) qui travaillent à l’UMP. Un “groupe contre la grève du 20 novembre” -qui concernera les fonctionnaires – recense 3.000 membres. Son créateur compte parmi ses “amis” sur Facebook Michèle Alliot-Marie, la ministre de l’Intérieur. Il y a aussi un groupe “Contre les blocages et pour la liberté d’étudier” qui recense 1.400 membres hostiles aux mouvements de grève dans les universités. Les grévistes protestent contre la loi Pécresse sur l’autonomie de l’université. Pour le moment, les groupes soutenant les grèves font nettement moins recette sur Facebook. |
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