Les compétences techniques et professionnelles au service de la croissance économique en Afrique

Par : Tallel
Les compétences techniques et professionnelles au service de la croissance
économique en Afrique

‘’Comment mettre les systèmes
d’enseignement technique moyen et de formation professionnelle au service de
la croissance économique sur le continent, dans le contexte d’une économie
mondiale en mutation rapide? Telle est la problématique qui sera débattue
lors d’un atelier prévu du 28 au 30 novembre à Ouagadougou au Burkina Faso,
sous l’égide du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), de
l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de l’Union
économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), souligne un communiqué de
la BAD.

 

L’atelier, qui aura pour thème
«Stimuler la croissance économique en Afrique : combler le déficit de
compétences de niveau intermédiaire. Le rôle de la formation technique et
professionnelle», rassemblera environ 60 participants et des représentants
de 15 institutions de développement travaillant dans le domaine. Parmi eux
figureront notamment des décideurs et des administrateurs de systèmes
nationaux de formation technique et professionnelle (directeurs de
ministères et/ou d’agences), des enseignants et des chercheurs, des
représentants d’associations d’employeurs du secteur privé et de syndicats,
d’organisations non gouvernementales et de structures de financement de
l’enseignement et de la formation techniques et professionnels (EFTP) ainsi
que des experts, des économistes et des consultants d’agences de
développement bilatérales et multilatérales.

 

Ces assises donneront l’occasion
de faire le bilan des politiques et pratiques en matière d’enseignement
technique et de formation professionnelle en Afrique, d’échanger des
expériences africaines et internationales et de cerner les pratiques
optimales dans la filière.

Les aspects suivants seront
débattus :

 

– La situation de
l’EFTP en Afrique s’agissant de la pertinence des programmes de formation,
de la relation entre les programmes et l’emploi, des qualifications des
enseignements, de la qualité des équipements et infrastructures, et de
l’insuffisance des financements. A ce titre, l’atelier se penchera aussi sur
l’évolution des besoins du marché du travail, y compris l’information sur
ledit marché, les besoins liés à la mondialisation et aux activités
économiques courantes.

 

– Une revue des
pratiques optimales permettra d’examiner le cadre réglementaire et les
changements institutionnels, les politiques d’approvisionnement et de
financement, ainsi que les politiques de gouvernance.

 

– Des éléments de
la Stratégie en matière d’EFTP figureront parmi les thèmes des discussions
sur les domaines prioritaires de l’EFTP, tels que la qualité et
l’employabilité des stagiaires, la formation des enseignants et des
gestionnaires, le financement de l’EFTP, l’amélioration de l’accès à l’EFTP,
y compris la promotion de la participation des filles ; le renforcement du
partenariat public-privé (innovation, transfert de la technologie, etc.), la
contribution de l’EFTP à la croissance économique, et la création d’un
réseau régional d’établissements d’EFTP (mobilité des experts, réduction de
la fuite des cerveaux).

 

Les allocutions d’ouverture
seront prononcées par la Vice-présidente de la BAD chargée des opérations
sectorielles, Mme Zeinab El Bakri, ministre de l’Enseignement supérieur et
de la Recherche scientifique du Burkina Faso, M. Joseph Paré, le
représentant du Secrétaire général de l’OIF, ainsi que par le Président de
la Commission de l’UEMOA, M. Soumaïla Cissé.

 

Cet atelier s’inscrit dans le
prolongement des discussions entre la BAD et l’OIF tenues les 2 et 3 mai
2007 à Tunis, qui ont souligné la convergence de leurs stratégies et
coopération dans le domaine de l’enseignement technique et de la formation
professionnelle, entre autres. Il est aussi en droite ligne avec les
orientations de la stratégie de la BAD dans le domaine de l’enseignement
supérieur, la science et la technologie.

 

(Pour plus d’informations,
contacter M. Felix Njoku – Tél. : +216 71 10 26 12 – ou par courriel :
f.njoku@afdb.org)

 

Communiqué