[18/11/2007 11:56:27] BERLIN (AFP) La dernière grève dans les chemins de fer allemands, qui a eu lieu entre mercredi et vendredi, a un coût économique minimum de quelque 75 millions d’euros, selon les calculs de l’institut économique DIW. Rien que dans le secteur du transport des marchandises, la grève qui a duré 62 heures de mercredi à vendredi va coûter entre 54 et 80 millions d’euros, selon l’experte de l’institut pour les transports, Claudia Kemfert, citée dans le quotidien Bild am Sonntag (BamS) dimanche. Dans le secteur du transport des voyageurs, touché jeudi et vendredi, le coût de la grève est évalué entre 5 et 10 millions d’euros, a-t-elle ajouté. Toutes répercussions incluses, le coût de la grève pourrait atteindre quelque 113 millions d’euros, selon DIW. Un membre du conseil de surveillance de la compagnie publique Deutsche Bahn, Georg Brunnhuber, a indiqué de son côté que des clients de la DB dans le secteur du fret avaient, “en conséquence de la grève, résilié leur contrat annuel”. “Toute nouvelle grève serait une catastrophe”, a-t-il jugé dans BamS, en estimant que le petit syndicat de conducteurs de trains GDL, qui a entamé un bras de fer avec la direction pour obtenir une hausse des salaires et une convention séparée, “menace les emplois de manière massive”. GDL a donné jusqu’à lundi à la direction de la Deutsche Bahn pour présenter une nouvelle offre. Le patron de GDL, Manfred Schell, a indiqué que son syndicat déciderait mardi de déclencher ou non une nouvelle grève. Le cas échéant, celle-ci commencerait au plus tôt mercredi. Elle pourrait être d’une durée illimitée. “Nous pouvons faire grève jusqu’à ce que l’Allemagne ne puisse plus se le permettre”, a-t-il dit, cité dans Welt am Sonntag dimanche. |
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