[20/11/2007 16:14:55] PARIS (AFP) Le ministre vénézuelien de l’Energie, Rafael Ramirez, a souhaité mardi à Paris que la France devienne “premier investisseur” dans son pays, où les investissements européens ont dégringolé en 2006. “Nous voudrions que la France soit le premier investisseur”, a affirmé M. Ramirez devant un parterre de représentants d’entreprises du Medef. La France est le troisième investisseur au Venezuela, avec 1,6 milliard de dollars, qui proviennent en grande partie du groupe pétrolier Total, derrière les Etats-Unis (7,85 milliards de dollars) et l’Espagne (2,8 milliards), selon le ministère français de l’Economie. “Nous n’avons aucune position d’interdit à la participation d’entreprises privées ou françaises dans notre pays”, a assuré M. Ramirez, alors que les mesures de nationalisation et de politique fiscale du gouvernement vénézuélien, notamment dans le secteur pétrolier, freinent les investisseurs étrangers. Les investissements européens ont plongé en 2006 à 17 millions de dollars, contre 7 milliards en 2004. Cette rencontre avec le Medef avait été organisée à l’occasion d’une visite à Paris du président vénézuelien Hugo Chavez. M. Chavez devait initialement participer à cette réunion mais il a été retenu par des “consultations de dernière minute” avec d’autres chefs d’Etat sur le dossier de l’otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, a rapporté devant le Medef son ministre des Affaires étrangères Nicolas Maduro. “Nos concurrents les plus dangereux dans ce pays sont les Chinois. On ne doit pas perdre de temps”, a déclaré de son côté le président du Medef international, François Périgot, qui a fait part de sa “grande déception” de n’avoir pu rencontrer M. Chavez. |
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