Tout faire pour pouvoir faire
plus. Présidée pour la première fois par les ministres du Commerce des deux
pays, la Commission mixte tuniso-iranienne –dont la 9ème session
a eu lieu du 19 au 21 novembre 2007, à Tunis- a fait ressortir encore une
fois la parfaite identité de vues, entre Tunisiens et Iraniens, sur la
finalité de leurs relations économiques et commerciales et les moyens
d’atteindre les objectifs fixés.
Tunisiens et Iraniens sont
d’abord assez satisfait du chemin déjà parcouru au cours des dix dernières
années. «Nous sommes satisfaits du dynamisme continu des relations
économiques et commerciales » qui s’est matérialisé par «le flux incessant
de visites et la signature de plusieurs accords », dont l’accord commercial
préférentiel, conclu en janvier 2007, et ratifié par la suite par les
parlements des deux pays », a déclaré M.Ridha Touiti, ministre du Commerce
et de l’Artisanat. Un accord qui «constitue un signal fort en direction des
hommes d’affaires des deux pays pour les inciter à développer davantage les
relations économiques et commerciales tuniso-iraniennes ».
En effet, M.Touiti est convaincu
qu’on peut encore développer les les échanges commerciaux entre les deux
pays, qui ne totalisent pas encore 100 millions de dinars. Le ministre du
Commerce et de l’Artisanat croit même possible d’arriver à 300 millions de
dollars en 2008.
Son homologue iranien, Dr.Massoud
Mir Kazemi, constate l’existence d’une «volonté politique commune » de faire
plus dans ce domaine et met en exergue «les possibilités énormes des deux
pays».
Du potentiel pour le
développement des échanges commerciaux et des investissements
tuniso-iraniens, le ministre du Commerce et de l’Artisanat en entrevoit dans
les phosphates –qui constituent déjà l’essentiel des exportations
tunisiennes-, les composants automobiles, le tourisme, l’agriculture, etc.
Rappelant, que le commerce
extérieur de son pays –avec près de 170 pays- totalise 120 milliards de
dollars, Dr.Massoud Mir Kazemi note qu’ «il est de notre devoir, nous les
responsables, de préparer le terrain pour que nos hommes d’affaires »
puissent faire des affaires. Et appelle à mettre en application certains des
accords déjà conclus et à travailler au règlement des problèmes –notamment
dans les domaines du transport et de la banque- qui entravent encore le
passage à un rythme de croissance plus soutenu des échanges commerciaux.
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