Alors que le 1er Forum Economique de Tunisie vient de clôturer
ses travaux, il nous semble qu’il faut déjà en tirer quelques enseignements
; particulièrement en ce qui concerne les attentes des investisseurs qui
nous font confiance et qui vont contribuer à réunir cette somme colossale de
60 milliards de dollars US qui est nécessaire pour mettre debout les grands
projets de la Tunisie pour les 15 prochaines années.
Ce que nous avons tous compris, c’est que ces investisseurs se félicitent de
la stabilité de la Tunisie et de sa faculté d’absorption (aptitude à avoir
des projets devant les fonds disponibles)… mais tout est dans les détails,
n’est-ce pas ?
Tout d’abord, ils semblent très intéressés par la notion d’interlocuteur
unique ; cette entité encline au réseau et capable de faire du lobbying
quand il le faut car les investisseurs savent que c’est par là, partout dans
le monde, que passent les prises de décision rapides. La réponse tunisienne
? La Commission supérieure des grands Projets avec un link direct vers le
sommet de l’Etat.
Ensuite, nous avons le chapitre de la législation. Les investisseurs la
souhaitent sans cesse en progrès, attentive à ce qui se fait de mieux dans
le monde ; là où l’on se préoccupe des intérêts de ceux qui mettent leur
argent et leur nom sur la table. La Tunisie est, ici, parmi les plus
réactifs grâce aux décrets présidentiels qui ont effet de lois et des
accords spécifiques avec l’investisseur.
Puis viennent l’environnement incitatif à l’investissement et la main
d’œuvre de qualité. Et il faut bien comprendre, à ce niveau, toute
l’importance que revêt pour les investisseurs la progression de tous les
facteurs dédiés aux technologies de l’information et de la communication. A
tous les étages, dans l’administration, dans les organismes
d’accompagnement, dans la formation de la main d’œuvre, … c’est désormais la
condition sine qua non pour la dimension incomparable que tout cela donne à
la productivité.
|