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Dans deux jours, une équipe du Dubaï Shopping Festival viendra en Tunisie
pour parler de ce phénomène qui a battu tous les records dans le domaine
mais qui ne semble pas parvenir à inspirer les gens du commerce et du
tourisme chez nous.
Chaque année, c’est à peu près la même chose. Du décousu où chacun n’en fait
presque qu’à sa tête. C’est d’ailleurs utile car les gens achètent… mais
point final.
A notre humble avis, l’évolution des ces simples manifestations qui se
déroulent dans notre pays vers un grand Festival du shopping, fédérateur,
ambitieux, prestigieux peut se faire simplement si nous passons, à notre
rythme, de point en point :
– D’abord identifier les grands domaines de consommation (habillement,
électroménager, informatique…).
– Puis réunir les représentants professionnels de ces activités et examiner
avec eux les modalités de participation aux soldes
– Créer une entité de coordination qui s’occupe de déterminer les périodes,
les niveaux des soldes…
– Lier les uns aux autres par un label unique sur lequel doit se faire la
communication de toutes les soldes en tant qu’événement unique.
– Eprouver cette approche en essayent ses mécanismes d’abord sur le grand
Tunis avant de l’étendre aux autres grandes villes.
– Se placer dès le début dans une perspective internationale en ce qui
concerne la qualité de l’offre, des services et des taux de soldes et viser
à attirer, en plus des Tunisiens, des ressortissants des pays méditerranéens
voisins.
C’est juste une proposition dont la seule ambition est d’inciter ceux qui
sont concernés à réfléchir à ce que l’on pourrait faire pour que toutes nos
capacités commerciales et touristiques convergent vers l’idée de Festival
global.
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