[29/11/2007 14:52:26] PARIS (AFP) De la gym pour les yeux aux aventures de “Rayman contre les lapins encore plus crétins”, les principaux jeux vidéo qui sortent ce mois-ci ont de quoi combler les goûts les plus variés: – Rayman contre les lapins encore plus crétins. Dans cette nouvelle édition du jeu d’Ubi Soft, les désormais célèbres lapins sont de retour et volent la vedette à Rayman, la mascotte de l’éditeur. Là où le premier logiciel proposait une véritable histoire au fil de laquelle le joueur pouvait débloquer des mini-jeux plus délirants les uns que les autres, la nouvelle édition a clairement pris le parti du jeu à plusieurs. Sur fond d’invasion de la planète par les mammifères à longues oreilles, il s’agit de défier ses amis ou sa famille sur divers continents. Outre des concours de rots pour dévaster Paris ou une partie de football américain, les jeux musicaux sont toujours présents avec désormais la possibilité appréciable d’entendre les fausses notes. Principal défaut de cette édition, les jeux de tir perdent en fluidité et en maniabilité. (“Rayman contre les lapins encore plus crétins” – Dès 3 ans – Développeur et éditeur : Ubi Soft – 59,99 euros sur Wii, 39,99 euros sur DS)
– Mass effect. La grosse sortie de fin d’année sur la console Xbox 360. Hybride d’action et de jeu de rôle, Mass Effect propose d’incarner un officier de premier plan, à la fin du XXIIe siècle. Le joueur, nommé Shepard, mais entièrement personnalisable, va essayer de devenir le premier humain à rejoindre le “spectre”, un corps d’élite composé de différentes races extra-terrestres. Il va surtout devoir repérer un traître au sein de l’alliance et finalement se retrouver embarqué dans une quête dont dépendra la survie de la galaxie toute entière. Doté d’environnements impressionnants pour la plupart, d’une bande-son virtuose et de personnages superbement modélisés, Mass Effect, qui peut également se targuer d’une durée de vie d’une vingtaine d’heures pour la quête principale (“entre 30 et 35 heures en fouillant le jeu”, selon Microsoft) propose de bons dialogues et un solide scénario susceptible de ravir les fans de science-fiction. (“Mass Effect” – Déconseillé aux moins de 18 ans – Développeur: Bioware, Editeur: Microsoft – 65 euros sur Xbox 360) – La gym des yeux. Dans la lignée du déjà connu “programme cérébral du docteur Kawashima”, Nintendo, après s’être penché sur notre matière grise, se pique désormais de nous apprendre à mieux utiliser nos globes oculaires. Destiné à être utilisé de façon courte mais quotidienne, “La Gym des yeux” fait appel à un certain “Professeur Ishigaki” comme caution scientifique. A l’aide de petits jeux, tels, par exemple, un équivalent du bonneteau, ou mettant en scène nombres et lettres apparaissant furtivement, le joueur entraîne son acuité visuelle, sa vision périphérique ou sa “coordination visuo-manuelle”. Ces petits exercices, quelque peu arides et répétitifs, sont heureusement complétés par des petits jeux à coloration sportive, comme du ping pong, de la boxe, du basket ou du volley-ball. Tout se joue au stylet de la DS. Après une série d’exercices quotidiens, le joueur est appelé à suivre une petite séance de relaxation avec des étirements des yeux, sous les ordres d’une charmante voix off féminine semblant tout droit sortie d’un aéroport. Intrigant. (“La gym des yeux” – Dès 3 ans – Développeur et éditeur: Nintendo – 30 euros sur DS).
– Ratchet & Clank: Opération destruction. Nouvelle déclinaison des jeux d’aventures de Ratchet, sorte de renard de l’espace, et de son acolyte Clank, un robot malicieux, Opération Destruction est l’une des grosses exclusivités de fin d’année de la console PS3. Comme d’habitude, avec les petits protégés d’Insomniac Games, on est face à un jeu à la réalisation impeccable, tant sur le plan visuel que sonore. Au menu de ces nouvelles aventures: nos deux héros doivent sauver la galaxie des griffes de l’ignoble empereur Tachyon et disposent pour cela d’un arsenal gigantesque et délirant. L’extrême maniabilité donne un véritable plaisir à explorer les nombreuses planètes disponibles et le jeu semble vaste. Seul le niveau de difficulté très faible vient ternir le tableau. (“Ratchet & Clank : Opération destruction” – Dès 7 ans – Développeur: Insomniac Games, Editeur: Sony – 69,99 euros sur PS3) – Mario & Sonic aux Jeux olympiques. Qui aurait pu imaginer pareille association? Jadis porte-étendard des défuntes consoles Sega, Sonic, le hérisson à la peau bleue, a du pactiser avec son ancien rival Mario, le plombier à casquette rouge de Nintendo. Les deux personnages et leurs acolytes s’affrontent ici dans le cadre des principales épreuves de l’olympisme: athlétisme, natation, escrime et même tennis de table ou trampoline. Jusqu’à quatre personnes peuvent s’y adonner à l’aide du nunchuk et de la Wiimote, les manettes de la console Wii, que le jeu exploite bien même s’il est parfois un tantinet répétitif. Mais l’émulation entre joueurs fonctionne. Petites ombres sur ce tableau très correct: les commentaires neurasthéniques du speaker et le décalage entre les consignes de jeu tournées vers les plus petits, pour des épreuves que ces derniers peuvent avoir du mal à appréhender. (“Mario & Sonic aux Jeux olympiques” – Dès 3 ans – Développeur: Sega, Editeur: Nintendo – 59,95 euros sur Wii) – Unreal Tournament 3. Dernier opus d’une gamme bien sanglante du FPS (First person shooter, jeu de tir en vue subjective), UT3 vient déverser son hémoglobine sur ordinateur PC en cette fin 2007 avant d’investir les consoles de salon, courant 2008. Au rang des nouveautés, l’apparition de nouveaux véhicules, comme l’hoverboard, une sorte de skate-board du futur cher aux fans de la trilogie des films Retour vers le futur, et la réapparition d’un mode de jeu solo qui reste assez sommaire. Le jeu, toutefois, se jouera principalement en réseau ou en ligne, avec autant d’adversaires que possible. Le nouveau moteur de jeu, le “Unreal Engine 3”, semble bien fonctionner, même si la version présentée à la presse tournait sur une machine surpuissante, avec deux cartes graphiques de toute dernière génération (le fabricant de cartes Nvidia est de la partie). Dans des environnements conçus intelligemment, le joueur voit toujours ses exploits rythmés par les saillies sarcastiques du commentateur. (“Unreal Tournament 3” – Déconseillé aux moins de 18 ans – Développeur: Epic Games, Editeur: Midway – 59,99 euros sur PC) |
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