Commençons par la fin : Qui va en payer le prix ? est-ce l’organisateur ?,
est-ce les exposants ? ou est-ce le secteur ? ou peut être même tout
contribuable voulant prendre de l’initiative ?
Personnellement, je crois que le premier à en payer le prix c’est notre
chère Administration. Comment ? tout simplement quand les acteurs de
l’administration se rendront compte, que encore une fois ils sont entrain de
passer à côté et de rater le train.
Revenons à ce salon de l’externalisation, dans lequel j’ai exposé et je ne
le regrettes pas. Vu les circonstances entourant le salon de
l’externalisation, tels que le SMSI+2 dont nous sommes tous fiers, ainsi que
d’autres événements non moins important, Il est tout à fait acceptable qu’un
haut fonctionnaire soit appelé à changer de programme à la dernière minute
(nous avons l’habitude). Mais est-ce que ces événements importants sont
aussi à l’origine du fait qu’aucune initiative n’a été prise pour remplacer
le Haut fonctionnaire à l’inauguration? Est ce que ces événements importants
sont une excuse valable pour se taire sur l’absence totale de tous
fonctionnaires (haut cadres et directeurs, et même simple employé) du
ministère de tutelle, Y INCLUT CEUX QUI Y DONNAIENT DES CONFERENCES. Il est
important de noter que si le haut fonctionnaire a pris la peine de présenter
ses excuses, d’autres n’ont pas ce tacte.
Je tiens à signaler qu’en tant qu’exposant, bien que au deçà des espérances,
je peux confirmer que je suis très satisfait de notre participation au salon
de l’externalisation, et confirmes ma participation à son édition de 2008, à
la seule condition qu’elle se tienne ailleurs.
Finalement et pour aboutir à ma conclusion tant refoulée, que ce qui fait le
plus mal, ce n’est pas l’inauguration d’un salon, mais plutôt l’état d’âme
et de culture de partenariat Publique Privé qui laissent croire qu’il vaut
mieux focaliser sur le partenariat Privé-Privé et laisser le temps à notre
administration de terminer son Hibernation et d’attendre son réveil.
Laissons du temps au temps et œuvrant à faire survivre nos initiateurs de
petits projets. Il m’est important de mentionner que le goût d’amertume que
je laisse sentir par ce mail ne vient pas uniquement d’un salon plus ou
moins réussi, mais plutôt du résultat de plus de 14 ans d’essai et de
tentative de jouer un rôle, d’apporter un plus (aussi petit soit-il).
Ce mail et ces écrits se veulent une participation très positive à faire
avancer le partenariat PP et non pas des critiques ni vidées de tout sens,
ni orientées vers certaines personnes plutôt que d’autres… Je me veux très
positif alors soyez ainsi en le lisant.
Masmoudi Kamel
Réaction à l’article :
Salon de l’externalisation des services : De la qualité … en l’absence de la
quantité
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