Ils étaient venus de Tunisie, de Libye, d’Algérie, du Maroc, du Québec, de
Tchéquie et de France. Ils ont tous en commun le désir et le goût
d’entreprendre. Ils partagent des valeurs communes… Ils, ce sont les membres
fondateurs du CJD International.
En effet, les 14 et 15 novembre 2007, Thomas Chaudron, Anne lise Bouvier et
Stéphanie le Dévéhat (CJD France), Monia Essaidi et Douja Gharbi
(respectivement présidente et responsable des relations internationales CJD
Tunisie), Abdelali Fahim Zakaria Fahim (CJD Maroc), puis CJD Québec
(représenté par son président et un membre du BE) ainsi que les futurs CJD
Vietnam et Tchéquie… ils se sont donc réunis en France pour répondre à une
question essentielle : ‘’Comment construire ensemble ce qui nous rassemble…
Tous pareils, tous différents’’. Un challenge on ne peut plus difficile mais
excitant aussi.
Au fait, que veulent-ils ? Pourquoi ? Et comment comptent-ils procéder.
Selon le compte rendu de cette réunion du Bureau CJD Tunisie, ‘’l’objectif
de cette rencontre… est de créer un réseau international de dirigeants
partageant des valeurs communes, dégager le socle commun sur lequel on peut
fonder un réseau, où la confiance et le sentiment d’appartenance sont
suffisants pour s’enrichir des différences des uns et des autres, et enfin,
élaborer un plan d’action pour la création d’un réseau international de
jeunes dirigeants’’. Imaginez un rencontre entre des jeunes dirigeants
tunisiens, vietnamiens, québécois, sénégalais, français, marocains,
algériens… s’échanger des informations sur le climat des affaires dans leurs
pays respectifs, sur leur management personnel… Voilà le côté excitant de la
chose. Mais pour que cela soit une réalité, il faudrait que ces jeunes
partagent un certain nombre de valeurs fondamentales. Et là, rien n’est
gagné, mais avec la volonté, tout est possible, ou presque.
Justement, on évoquait à l’instant le mot ‘’volonté’’, les participants à la
rencontre de France sont parvenus à s’entendre sur un plan de travail ou de
partenariat portant sur plusieurs aspects, à savoir : des valeurs communes,
la mise en place une structure du réseau et son, organisation, la définition
du profil du dirigeant adhérent, le Fonctionnement du réseau dans chaque
pays, et l’Engagement.
– Valeurs communes du réseau : la recherche de performance globale ; le
respect de la dignité humaine, l’ambition de respecter, dans son entreprise,
les conventions internationales ; le respect des engagements ; l’égalité
entre les membres.
– Structure du réseau et organisation : indépendance politique et religieuse
; organisation à but non lucratif ; dirigeants élus ou cooptés, et rotation
des mandats.
– Profil du dirigeant adhérent : être dirigeant (définir la stratégie de son
entreprise, en situation managériale) ; capacité de remise en question
(dynamique d’évolution personnelle) ; diversité des recrutements dans
l’entreprise.
– Fonctionnement dans chaque pays : réunions régulières aux différents
niveaux de l’organisation ; commissions de travail ; parcours outillé ;
ouverture des assemblées annuelles au réseau international ; communiquer les
stratégies nationales et les plans d’action au réseau international.
– Engagement : Se former, notamment au métier de dirigeant dans une
perspective JD ; échange et partage mutuel (effort d’ouverture culturelle)
; expérimentation et mise en pratique.
Mais puisqu’ils savent que le temps c’est de l’argent, et s’étant entendus
sur ce qu’ils voulaient les valeurs communes à mettre en exergue, les jeunes
dirigeants ont, par la suite, élaboré un plan d’action pour la construction
du réseau international du CJD (Centre des jeunes dirigeants. Il s’agit de
définir des packs (les outils fournis à chaque pays : statuts et règlements
standardisés, CJD International mode d’emploi, documents de communication,
Charte liant le CJD local au réseau international…) ; de définir également
la stratégie de conquête du réseau ; de faire travailler le réseau
international sur un projet commun ; et enfin de prévoir une rencontre
internationale annuelle tournante.
C’est déjà un fait, puisque le réseau international est fonctionnel grâce à
ces membres fondateurs, et il sera animé, pour le moment, par le CJD France,
où des conférences des responsables des relations internationales de CJD
dans chaque pays sont programmées entre janvier et mars pour définir déjà et
travailler sur le contenu du pack à rendre à la fin du mois de 2008, et sur
la réunion du réseau prévue le 19 juin 2008.
Par ailleurs, CJD Tunisie a été chargée d’aider les jeunes dirigeants
algériens et libyens à monter leurs CJD respectifs (sachant que ces derniers
ont déjà été lancés lors du symposium méditerranéen organisé en Tunisie en
juin dernier). Pour sa part, le Maroc parrainera la création des CJD
Mauritanie et CJD Sénégal avec lesquels des contacts ont été déjà établis.
Quant au CJD France, il est chargé d’encadrer le CJD Vietnam et le CJD
Tchéquie qui sont en cours de création.
Pour être complet, ces jeunes dirigeants d’entreprise, qu’ils soient des
pays développés ou des pays en voie de développement, aidés par le
développement des technologies de l’information et de la communication sont
à même d’apporter une nouvelle façon de gouverner l’entreprise. Alors vive
la prise du pouvoir des jeunes dans les entreprises !
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