Comme vous
le dites: “Sfax a vécu les investissements les plus importants dans toute
son histoire lors de la période 1997-2007” (fin de citation). Si on compte
peut-être les fonds des banques européennes pour le projet Taparura dont les
travaux ont déjà démarré et ceux destinés aux études de projets qui n’ont
pas encore vu le jour, c’est très possible et c’est même vraisemblable!
Vous savez
pourquoi ? Parce qu’avant cette période, il se peut que cette ville n’ait
rien eu du tout, tout simplement. Dans les années 60-70-80, elle comptait
peut-être sur l’existant: fruit du labeur de nos pères et grands-pères.
Revenons aux gros œuvres, Mme Omar, citez nous un seul exemple digne d’être
noté… Un seul, please… Certains “journalistes” parlent de la décongestion
de la circulation parce qu’on a pensé à mettre en place un seul échangeur (à
4 km du centre!) ou un giratoire au niveau d’un croisement! Et les exemples
de ce genre ne manquent pas…
La région de
Sfax compte comme vous le dites près d’un million d’habitants, elle produit
un “très gros morceau” de la production totale du pays; la ville s’étend sur
8 km environ à partir du centre ville, mais savez-vous que sur une distance
de 3 km seulement (à partir du point central: la mairie), des centaines de
rues et ruelles sont encore des pistes (Znik): de vraies pistes carrossables
de l’époque où la photo ne connaissait pas encore la couleur.
Par
ailleurs, s’il vous arrive de rendre visite à Sfax, vous serez les bienvenus
mais vous allez certainement emprunter les rues, pardon les boulevards du
quartier Sfax El-Jadida, ces voies sont tellement étroites qu’il n’est même
pas possible de stationner correctement… Le seul projet d’espace vert est
grand comme un jardin personnel… Il paraît que les plans à l’origine
montraient de grands immeubles entourés de vastes espaces verts… Seulement
avec le temps, les plans ont vu les espaces se rétrécir et les immeubles
baisser! Et puisque vous parlez de l’aéroport international de Sfax,
savez-vous que 5% seulement des Sfaxiens l’utilisent par année car les 95%
qui restent sont contraints de partir via Monastir ou Tunis pour entre
autres manque de vols et de destinations… Est-ce que le nouvel aéroport
tel qu’on le voit sur la maquette et par les chiffres est “au niveau” de
cette grande ville? Y a-t-il à satisfaire la région du million d’habitants
dans les prochaines années?
Enfin, quel
avenir pour le second pôle économique, en l’absence d’une réelle activation
voire mutation sur les plans: infrastructure, économie, sport, culture,
loisirs et environnement?
G. Foued
Réaction à l’article :
Sfax : Après le gros œuvre, le ‘’fine tuning’’ ?!
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