Si l’on en juge par les propos du
ministre qatari de l’Energie, Abdallah Al-Attiyah, ‘’l’Organisation des pays
exportateurs de pétrole (Opep) ne devrait pas examiner une augmentation de
l’offre de brut lors de sa réunion mercredi 5 décembre 2007 à Abou Dhabi’’.
Pourtant, il y a quelques jours, lors d’un forum sur l’énergie à Singapour,
le ministre saoudien avait estimé que l’approvisionnement mondial en pétrole
était suffisant et que les fondamentaux ne justifiaient pas des prix élevés.
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Peu importe, tout laisse penser
que le prix du baril de pétrole va continuer à grimper, alors que Nobuo
Tanaka, le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE),
avait expressément demandé au cartel de mettre plus de barils de pétrole sur
le marché, tout en fournissant, paradoxalement, un rapport qui indiquait une
baisse prévue des prix au cours des 1er et 2ème
semestres 2008.
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En tout cas, Ã ce rythme, la
souffrance des pays qui ne produisent pas –ou peu- d’hydrocarbures n’est pas
près de se terminer.
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Mais il y a quelque chose de très
curieux dans cette histoire : on a l’impression que ce sont les riches qui
se plaignent beaucoup plus que les moins nantis dans cette flambée des prix
des hydrocarbures. Seraient-ils davantage plus de leurs sous ? D’accord,
c’est légitime, mais alors pourquoi ne baissent-ils pas les prix de leurs
produits exportés dans d’autres pays lorsque les prix des hydrocarbures sont
en baisse ? C’est bizarre tout ça non !
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