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C’est désormais notre
talon d’Achille : l’usage souvent impertinent de la langue de Sibawayh dans
l’énorme documentation (rapports, notes internes, discours… et mêmes
études!!) produite par les établissements et institutions de l’Etat. Comme
quoi, l’observation de la circulaire du Premier ministère datant de quelques
années et relative à l’usage de la langue nationale, l’arabe, est et demeure
de la plus haute rigueur (!!).
Une attitude que les
dirigeants de nos institutions de l’Etat, ces managers publics, se targuent
d’adopter tous azimuts ! Et ce, en dépit des critiques émanant de leurs
cadres qui s’efforcent de leur faire comprendre qu’ils trouvent du mal à
suivre des instructions anachroniques qui en découlent, notamment pour tout
ce qui est technique (les études, principalement)…
Nos managers publics
parcourent le monde dans des missions de toutes sortes pour, finalement, se
rabattre sur une langue nationale qui n’est pourtant pas “vendeuse” de notre
potentiel d’investissement notamment en régions… Et nos dirigeants le
savent pertinemment ! Alors, à quoi bon s’entêter en s’acharnant à résister
à un vent de mondialisation qui requiert une parfaite maîtrise des langues
vivantes qui circulent dans les milieux des affaires, l’anglais, le français
et même le chinois !
J’estime qu’un entêtement
“nationaliste” si surréaliste n’est adopté par nos dirigeants
d’établissements publics uniquement pour pouvoir occulter une “médiocratie”
rampante même au Top management. Eh! oui. La maîtrise de la langue de
Molière cède du terrain en faveur d’un franco-arabe désuet. Et si par
malheur, un bon élément s’insurge contre une interprétation “aveugle” du
texte de la circulaire car c’est contre-productif, il se trouve soupçonné
d’allégeance à une puissance coloniale !! De la part d’un cadre
fonctionnaire de l’Etat, un avis pareil est plus qu’une impression mais
plutôt un triste témoignage… Hélas, la convergence semble tirée par le Top
management des établissements publics… vers le bas. C’est le nivellement
par le bas ! Enfin, vivement un sursaut en faveur de cette “méritocratie”
qui traîne les pieds…
Amicalement. Mahmoud Abd.
Tunis
Réaction à l’article :
Forum de Sfax pour l’investissement : une première réussie, et des belles
perspectives
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