Si l’on en croit une
source bien informée, Louis Gallois voudrait poursuivre la délocalisation de
la fabrication des Airbus compte tenu de la hausse importante de la devise
européenne face au dollar américain. Pour ce faire, il souhaite délocaliser
la fabrication de certaines parties des Airbus en Tunisie, au Maroc mais
également en Inde. Mais si l’euro commençait à baisser dans les semaines Ã
venir, est-ce que cette délocalisation serait remise en cause ? Dans ce cas,
faudrait-il donc ne pas trop y fonder d’espoir en termes d’emplois…
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Pour la Tunisie, si
cela se concrétisait ce serait une marque de confiance aux compétences
tunisiennes qui, malgré les critiques formulées ici et là à leur égard,
semblent attirer de grandes enseignes internationales. Il n’empêche que le
volet formation devrait être plus soutenu, parce que sans doute le plus
difficile n’est pas de faire venir une firme mais de la ‘’retenir’’ afin
qu’elle se développe et crée de l’emploi.
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Ceci étant, reste
maintenant à connaître quelles sont les parties de l’avionneur européen qui
seront fabriquées en Tunisie, et surtout combien de postes d’emplois seront
créés suite à cette délocalisation. Car, n’oublions que cette délocalisation
va engendrer la fermeture d’autres sites européens… Mais l’essentiel est de
bien se préparer pour accueillir ‘’Airbus’’ chez nous, c’est-à -dire lui
offrir toute l’infrastructure. Il y va de l’avenir de notre économie. Il
faut avoir à l’esprit que les Dragons de l’Asie se sont en grande partie
développés grâce aux multiples délocalisations de l’industrie occidentale.
Alors pourquoi la Tunisie ne deviendrait le ‘’Dragon’’ du côté-ci de la
Méditerranée ! Ce n’est pas impossible, pourvu que les règles de la
compétitivité du marché soient respectées. Par tous !
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